Les anneaux olympique installés devant l’Hôtel de ville de Paris. (Photo de LUCAS BARIOULET / AFP)

Trop cher, le passage de la flamme olympique écarté par Lyon

À l'instar de neuf départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, dont le Rhône, la Métropole de Lyon a décidé de bouder le passage de la torche olympique pour des raisons économiques.

À un peu plus d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, le parcours de la flamme olympique à travers la France, avant que le feu sacré ne rejoigne la capitale, doit être dévoilé ce vendredi 23 juin. Sans surprise, la torche ne passera ni à Lyon ni dans la Métropole. Un an après avoir affirmé le 11 mars dans les colonnes du Progrès "la proposition du comité olympique d'un passage de la flamme traversant la France, pour un montant de 180 000 euros la journée pour les départements, quels qu'ils soient, pose un gros problème d'équité territoriale", le président de la Métropole de Lyon a confirmé que la flamme ne passera pas entre Rhône et Saône. 

Un refus de 9 départements de la région

Dans des propos recueillis jeudi 22 juin par BFM Lyon, Bruno Bernard réaffirme sa décision, en expliquant que "c’est une question de coût", évoquant également un aspect environnemental "ils ont demandé je ne sais plus quel montant faramineux à chaque département pour passer quelques heures sur le territoire, avec une caravane probablement un peu trop grande pour y voir, y compris en termes écologiques, quelque chose de compatible". 

Selon l’élu écologiste, les deux tiers des départements français auraient refusé le passage de la torche, à l’instar du Rhône, son président Christophe Guilloteau ayant lui aussi jugé la note trop salée. "Cette somme pour le passage de la flamme olympique est un luxe que la collectivité ne peut pas s’offrir", justifiait l’élu Les Républicains en février 2022. Au total, selon L'Équipe, neuf des douze départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes ont ainsi refusé d'accueillir la flamme qui partira le 9 mai 2024 de Marseille. Notamment l'Isère et la Savoie, qui avait accueilli les Jeux d’hiver de 1968 à Grenoble et l’édition de 1992 à Albertville. Là aussi, la facture a été jugée trop lourde pour un après-midi par les collectivités.

100 ans après, le feu sacré de retour à Chamonix

La flamme n'a toutefois pas été boudée par toute la région. En effet, avant de servir à allumer la vasque des Jeux olympiques de Paris, après la cérémonie d’ouverture prévue sur la Seine, la torche passera notamment par Chamonix. Tout un symbole 100 ans après les premiers Jeux d’hiver de 1924, alors que le feu sacré devrait retrouver le pied du Mont-Blanc entre le 21 et le 23 juin

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