Le maire de Grenoble Éric Piolle. (Crédit : DR)

Soupçons de favoritisme à Grenoble, le parquet fait appel de la relaxe du maire 

Soupçonné dans une affaire de favoritisme pour l’attribution d’un marché public par sa ville, le maire de Grenoble Éric Piolle a été relaxé par le tribunal de Valence le 25 octobre. Le parquet de Grenoble a décidé de faire appel. 

Fin septembre, le maire de Grenoble Éric Piolle avait comparu avec six co-prévenu devant le tribunal de Valence dans une affaire de favoritisme dans l’attribution d’un marché public par sa ville. Le 25 octobre, le tribunal correctionnel de la Drôme, où l'affaire avait été dépaysée, avait finalement acté la relaxe de l’élu écologiste. 

Une décision dont vient de faire appel le parquet général de Grenoble. "La Ville de Grenoble a été informée ce jour que le parquet général de Grenoble a formé appel contre la décision de relaxe prononcée par le tribunal correctionnel de Valence le 25 octobre 2022, dans le cadre de la 1re Fête des Tuiles de 2015", indiquent les services d’Éric Piolle dans un communiqué. 

Dans son ordonnance du 25 octobre, le procureur de Valence Laurent de Caigny avait épargné le maire, estimant qu'il n'y avait pas de certitude "qu'il a manoeuvré" ou "dissimulé" l'octroi d'avantages injustifiés au bénéfice de l'association "Fusées" en lui confiant l'organisation de la fête populaire des Tuiles à Grenoble en 2015 et 2016. 

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