David Kimelfeld, président de la Métropole de Lyon entre 2017 et 2020.

Pollution à Lyon : "Il va falloir faire notre révolution" annonce Kimelfeld

Avec la fin du confinement, sommes-nous prêts à retrouver le bruit et la pollution de l'air à cause des voitures ? Le président de la métropole de Lyon avertit "il va falloir faire notre révolution". 

Ce sont deux effets positifs et visibles du confinement, en raison de la baisse du trafic routier sur l'agglomération, les niveaux de bruit ont largement baissé (lire ici), tout comme la pollution dans la métropole de Lyon (lire ici). À l'approche du déconfinement, plusieurs collectivités craignent un important retour en force de la voiture individuelle et les conséquences sanitaires qui en découleront en matière de bruit et de pollution. Selon une enquête du Sytral, seulement un tiers des usagers envisageraient d'utiliser les TCL de la même manière qu'avant l'épidémie. 

Interrogé par Lyon Capitale sur cette situation, le président de la métropole de Lyon, David Kimelfeld avertit : "Nous devons éviter que les gens soient tentés de rependre leur voiture, il y a un vrai risque en matière de la qualité de l'air qui n'arrangerait pas la situation. L'une de nos premières réponses, c'est l'urbanisme tactique et le rééquilibrage de l'espace public pour encourager la marche et le vélo (lire ici)". 

"Il va falloir faire notre révolution, aller vers de nouveaux usages, de nouvelles règles. Par exemple, nous avons actuellement plus de 2 500 personnes en télétravail, on ne va pas rependre comme avant tout de suite, on va continuer", poursuit David Kimelfeld. 

Plusieurs pistes de travail pour les nouveaux usages seront prochainement dévoilées par la métropole : "On a un comité métropolitain de relance, la qualité de l'air est un des enjeux de ce comité, tout comme penser comment on va vivre dans la métropole. Cela pose la question de l’urbanisme, de la densité de la ville. Il faudra faire attention à ne pas être contradictoire là-dessus et bien réfléchir entre la densité urbaine, mais aussi le risque de l’étalement urbain". "On n’investira pas comme on investissait dans le passé", conclut le président de la métropole. 

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