A quelques jours de la fin de l'année 2025, Lyon Capitale vous propose de revivre les événements les plus marquants de l'année.
Janvier : Paul Marcon s'empare du Bocuse d'or

Le 27 janvier dernier, le chef altiligérien Paul Marcon entrait dans l'histoire en remportant le convoité "Bocuse d'Or" à Eurexpo Lyon. Sous le cri des supporters venus des quatre coins du monde, le jeune chef remportait le 9e Bocuse d'Or français, 30 ans après la victoire de son père Régis Marcon. Cerise sur le gâteau, c'est Camille Pigot, sa commis qui s'emparait du prix du Meilleur commis du Bocuse d'Or 2025. Du jamais vu dans l'histoire de la compétition imaginée en 1987.
Février : dure défaite de l'OL face au PSG

Le mois de février ne s'avérait pas aussi joyeux pour les supporters de l'Olympique Lyonnais. Le 23 février dernier, le chapeau de cow-boy porté par l'ancien président de l'OL John Textor n'avait pas suffi à faire gagner les hommes de Paulo Fonseca. Après un début de match compliqué, ponctué par une mi-temps à 2-0 pour le PSG, l'OL avait pourtant fait une belle remontée ( de dix minutes). Les deux buts marqués en fin de match par les Lyonnais n'avaient néanmoins pas suffit pour remonter au score des Parisiens (3-2).
Mars : tous dans la rue pour la cause féminine

Etudiant(e)s, mères, pères, militant(e)s, adolescent(e)s, retraité(e)s, tous étaient mobilisés le 8 mars dernier à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes. Environ 15 000 personnes avaient défilé dans les rues de Lyon pour faire entendre leur voix, défendre les droits des femmes et dénoncer les violences sexistes et sexuelles dont elles sont victimes. Festive, la journée avait été rythmée de chant, de danse et de discours.
Avril : Grégory Doucet en garde à vue

Le mois d'avril n'avait pas été de tout repos pour le maire écologiste en place. Le 9 avril dernier, Grégory Doucet passait près de 10 h en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour détournement de fonds publics. Après une journée passée au commissariat, le maire était sorti souriant, affirmant être "très heureux d'avoir pris le temps et d'avoir été entendu aussi longtemps", avant d'ajouter que la Ville de Lyon fonctionnait"de manière exemplaire." Aucune nouvelle de l'affaire n'a été donnée depuis.
Mai : Dua Lipa enflamme la LDLC Arena

Les 15 et 16 mai derniers, la reine de la pop Dua Lipa posait bagages à Lyon pour un concert que les Lyonnais ne risquent pas d'oublier. Devant une LDLC Arena pleine à craquer, la chanteuse britannique avait enflammé le public avec ses titres à succès Levitating, Houdini, ou encore One Kiss. L'artiste n'avait pas manqué à la tradition de sa tournée "Radical Optimism Tour" en interprétant deux chansons françaises : "Dernière danse", d'Indila et "Get Lucky" des Daft Punk lors de ses shows.
Juin : la rue de la République devient piétonne

Le 21 juin, premier jour de l'été, ou, date où le Nord de la rue de la République est devenue piétonne dans le cadre de la ZTL (zone à trafic limité). Si l'annonce avait dans un premier temps fait jaser, les Lyonnais semblent depuis se l'être bien appropriée. Les critiques se portent désormais sur le mobilier choisi pour empêcher la circulation automobile, à savoir, les bancs en béton disposés sur la route. Il faut malgré tout admettre qu'il est bien agréable de pouvoir emprunter la rue de la République sans moteurs et bruits de voitures. Les usagers des TCL en revanche déplorent une détérioration des correspondances.
Juillet : Michèle Kang sauve l'OL

Mardi 24 juin, l'Olympique lyonnais était rétrogradé en Ligue 2 par la DNCG en raison de la situation financière du club. Alors que les supporters croyaient leur équipe condamnée, Michèle Kang, femme d'affaires américaine rachetait l'OL le 30 juin. Déjà propriétaire de l'OL Lyonnes, Michèle Kang faisait appel dans la foulée. Mercredi 9 juillet, l'appel est remportée, l'Olympique Lyonnais peut rester en première Ligue.
Août : plan canicule déployé

Il aura fait chaud cet été, très chaud. Si les thermomètres n'ont pas battu de record en dépassant la barre symbolique des 41,3°C, la vigilance rouge canicule aura été activée à de multiples reprises au mois d'août. Plusieurs mesures avaient été prises pour lutter contre les 39,6°C recensés. Entre autres, la gratuité des musées et piscines municipales, ou encore, l'ouverture du parc Blandan la nuit.
Septembre : Aulas entre dans la course aux municipales

C'est l'un des événements qui aura le plus fait parler de lui cette année. Après avoir entretenu le doute pendant plusieurs mois, Jean-Michel Aulas annonçait sa candidature aux élections municipales de 2026 le 27 septembre dernier. Le candidat "sans étiquette", s'était lancé aux côtés du parti de droite Les Républicains, avant de fonder son groupe "Coeur Lyonnais", réunissant Renaissance, Horizons, ou encore l'UDI. Un bouleversement pour l'édile en place, relégué à la seconde place dans les sondages, derrière l'ancien président de l'OL.
Octobre : remise du prix Lumière à Michael Mann

Le 17 octobre dernier, le réalisateur et scénariste américain Michael Mann succédait à Isabelle Huppert en recevant le Prix Lumière 2025. "Maintenant je comprends pourquoi les grands réalisateurs n'arrivent pas à sortir un mot quand ils arrivent ici, c'est fantastique, merci beaucoup", affirmait le réalisateur de Heat, récompensé au Palais des Congrès de Lyon.
Novembre : la loi du consentement entre dans la constitution

Le 30 octobre dernier, la notion de "non-consentement" était inscrite dans la définition pénale du viol. Une victoire pour la députée de la 3e circonscription du Rhône, Marie-Charlotte Garin, à l'initiative de cette loi. Le texte adopté en première lecture avait été voté pour à 161 voix, et contre à 56 voix le 1er avril dernier, avant d'être présenté au Sénat en juin 2025. Ce dernier prévoyait notamment l'inscription dans le code pénal de la notion de consentement à un rapport sexuel.
Décembre : des messages anti-police à la Fête des Lumières

Cette année, la Fête des Lumières aura été rythmée par les polémiques. Le 6 décembre dernier, alors que les spectateurs attendaient le spectacle "Lundi c'est raviolis" sur la place des Terreaux, des messages anti-police avaient fait leur apparition :"Non à l'état policier", "la violence policière est partout", ou encore "la police blesse et tue". Immédiatement condamnée par la préfète de la région, Fabienne Buccio, ainsi que par le maire de Lyon, Grégory Doucet, l'action avait été revendiquée par le collectif écologiste radical "Les soulèvements de la terre".