Thomas Rudigoz, deputé Renaissance de la 1ère circonscription du Rhône, a signé cette lettre ouverte. © Tim Douet

Lyon : ouverture d’une enquête après les menaces de mort reçues par un député du Rhône

Le 14 juillet, le député LREM de la 1re circonscription du Rhône, Thomas Rudigoz, recevait des menaces de mort après un tweet saluant les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre le Covid-19. Plusieurs autres députés ont également vu leur vie menacée pour les mêmes raisons la semaine dernière, le parquet de Paris a ouvert une enquête ce mardi.

"Dites aux autres députés de bien voter, car à partir de maintenant, c'est des vraies balles que vous allez vous prendre (je suis armé), faites attention où vous allez. Vous nous injecterez jamais le vaccin". Cette menace de mort reçue, le 14 juillet, par Thomas Rudigoz, député LREM de la 1re circonscription du Rhône, est l’une des nombreuses du genre envoyées depuis une semaine à des parlementaires français soutenant les mesures vaccinales du gouvernement et la mise en place du pass sanitaire.


"On veut sauver des vies, faire en sorte que notre pays s'en sorte." Thomas Rudigoz, député LREM du Rhône


L’Agence France Presse recense notamment les menaces reçues par les députés LREM Patrick Vignal (Hérault), Patricia Mirallès (Hérault), Bruno Questel (Eure), Alexandre Freschi (Lot-et-Garonne) et Jean-Marc Zulesi (Bouches-du-Rhône) qui ont publié sur les réseaux sociaux certains messages reçus.

" Ne pas céder face à des obscurantistes"

Le parquet de Paris a annoncé avoir ouvert une enquête, ce mardi, pour "menaces de mort à l'encontre de personnes investies d'un mandat public". Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand avait annoncé jeudi lui avoir signalé ces tentatives d'intimidation de parlementaires, et certains ont eux-mêmes déposé plainte, selon le parquet, précise l’AFP. L'enquête a été confiée à la brigade de répression de la délinquance.

Vendredi soir, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait écrit aux préfets et aux forces de l'ordre pour leur demander de renforcer les mesures de protection envers les élus dans le contexte des mobilisations des anti-vaccins.

Contacté la semaine dernière par Lyon Capitale, Thomas Rudigoz déclarait ne vouloir "rien lâcher face à de telles personnes. Ne pas céder face à des obscurantistes" avant de faire part de sa "tristesse, de (sa) colère et de (sa) détermination. On veut sauver des vies, faire en sorte que notre pays s'en sorte".

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