Pendant presque un an, une femme a été payée par un commanditaire pour se faire délivrer des médicaments onéreux, anti-cancéreux, grâce à de fausses ordonnances.
Une Stéphanoise de 20 ans a été interpellée ce mercredi par les policiers de la Sureté départementale du Rhône. Accusée d’escroquerie aggravée, elle s’est fait délivrer entre novembre 2019 et octobre 2020 des médicaments anti-cancéreux, particulièrement chers, à l’aide de fausses ordonnances. La jeune femme remettait ensuite les produits à un tiers, que la police n’a pas pu identifier, contre la somme de 1 500 euros.
Elle a été repérée en répondant à une offre proposant de fausses ordonnances sur les réseaux sociaux. Le préjudice pour la Caisse primaire d’assurance maladie du Rhône, qui a porté plainte, est estimé à 11 942 euros. Devant la Brigade de la délinquance astucieuse, la Stéphanoise a reconnu les faits. Elle a été convoquée par le tribunal judiciaire. de Lyon en mars en vue d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité.

Une mission encore plus difficile pour Bruno Bernard
Le fric comme dirait Abomination !
A l'heure du tout informatique outre la remise en mains propres de l'ordonnance au patient, celle-ci devrait être télétransmise à son médecin et à la pharmacie , Les peines encourues sont minimes, des tonnes de médocs payées par la sécu partent à l'export.