De gauche à droite : M. Jérôme AGUESSE, directeur régional de Dalkia, M. Régis PETIT, maire de Valserhône, M. Serge RONZON, président du SIVALOR et M. Éric BERTHET, directeur général de la SEM LÉA lors de la signature du contrat de construction de la centrale de production du futur réseau de chaleur urbain, le 4 février 2025. @Valserhône

La chaleur des déchets alimentera bientôt une partie de Valserhône

Ce réseau de chaleur fournira 21 GWh par an et chauffera 50 points de livraison, dont des bâtiments publics et des logements sociaux.

Avoir de la chaleur grâce aux déchets ? Ce sera bientôt le cas à Valserhône. La Ville a organisé une réunion publique, lundi 17 novembre, pour présenter le projet aux habitants. Tous les partenaires étaient présents : Dalkia, filiale du groupe EDF et leader dans les services énergétiques, la SEM Léa, société d’économie mixte des énergies de l’Ain, et enfin le syndicat intercommunal de VALORisation Sivalor. À compter du 1ᵉʳ décembre 2025, la commune lancera la construction d’un réseau de chaleur alimenté à plus de 85 % par l’énergie de récupération issue de l’Unité de valorisation énergétique (UVE) de Sivalor. 

Ce projet représente un investissement de 28 millions d’euros, dont 6,8 millions de subventions de l’ADEME via le Fonds Chaleur. La mise en service est annoncée pour fin 2026, avec un achèvement complet début 2027.

4 200 tonnes de CO₂ en moins par an

Grâce à 11,4 km de canalisations, le réseau devrait fournir 21 GWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 2 700 logements. En utilisant une chaleur locale et décarbonée, la ville espère réduire de 4 200 tonnes ses émissions de CO₂ chaque année, soit autant que si elle retirait 2 100 voitures de la circulation. 50 points de livraison seront raccordés : des bâtiments publics, copropriétés, logements sociaux et plusieurs sites industriels (parmi lesquels la cité scolaire Saint-Exupéry, Valséo ou le futur EHPAD Croix-Rouge).

Plan prévisionnel du réseau de chaleur. @Valserhône

Les travaux, confiés aux entreprises Sogea et Renalia sous maîtrise d’ouvrage de VERA, se dérouleront en tranches de 200 mètres pour limiter l’impact sur la circulation. La ville annonce des perturbations routières et des adaptations temporaires des lignes de transport, avec une information mise à jour en continu sur son site.

Valserhône n'est pas la seule à faire le choix d'une production locale et durable. À Lyon, depuis le 13 octobre, un système de récupération de chaleur sur les fumées de la chaufferie biomasse de Surville permet déjà de chauffer près de 100 000 logements. De plus, la Métropole de Lyon a récemment choisi d'agrandir son réseau de chaleur du Plateau Nord, afin d'étendre l'alimentation en chaleur renouvelable jusqu'au nord du 1er et 4e arrondissement ainsi qu'à Caluire-et-Cuire.

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