Le taux d'étudiant occupant un emploi rémunéré en Auvergne-Rhône-Alpes est légèrement supérieur à la moyenne nationale.
D'après la dernière analyse de l'Insee Auvergne-Rhône-Alpes sur l'emploi étudiant, près d'un tiers des jeunes en études supérieures occupent un emploi rémunéré. En 2022, derniers chiffres analysés, ils étaient précisément 31,3 % à travailler en parallèle de leurs études, soit un taux supérieur à la moyenne nationale qui s'établit à 30,1 %. "Ce qui traduit à la fois sa vitalité économique et la diversité de ses filières de l’enseignement supérieur, universités, grandes écoles de la région", illustre l'Insee. En excluant Paris, ce taux tombe à 29,6 %.
Dans la région même, des disparités assez importantes ont été relevées par l'Insee. Le taux d'étudiant occupant un emploi rémunéré est particulièrement élevé dans l'Allier (39 %) et en Haute-Savoie (41 %), alors qu'il est bien plus faible dans le Cantal (23 %) par exemple.
Avec 28 % de ses étudiants travailleurs, la situation du Rhône est représentative d'un "équilibre entre grandes agglomérations, offre de formation diversifiée et marché de l’emploi local", retient cette nouvelle étude.
Lire aussi : L'UNEF alerte sur la précarité étudiante
Principalement des emplois intégrés aux études
Parmi les étudiants d'Auvergne-Rhône-Alpes âgés de 16 à 29 ans (tranche d'âges de l'étude), 18,9 % ont un emploi intégré à leurs études : apprentissage, stage rémunéré ou internat en médecine. Sinon, 6,1 % d'entre eux occupent un "job étudiant" destiné à financer leur quotidien, leur logement et/ou leurs études. Enfin, 6,3 % occupent d'autres emplois rémunérés, plus spécifiques : contrats de professionnalisation, contrats doctoraux ou emplois liés à la recherche.
À noter que 26,9 % des étudiants vivant chez leurs parents n'occupent pas d'emploi rémunéré, contre 34,8 % des étudiants hors du foyer familial. Par ailleurs, un "job étudiant" sur cinq est occupé comme employé de café, de restaurant ou d'hôtel en Auvergne-Rhône-Alpes. Viennent ensuite les caissiers et employés de libre-service (14,3 %) et les vendeurs en produits non alimentaires (6,1 %).