Alors que le siège de 6e sens Immobilier, situé sur le quai Claude-Bernard, a été dégradé en marge de la manifestation du 1er mai, le patron du promoteur immobilier a réagi, dénonçant la "brutalité sans limite" des casseurs.
Au lendemain du 1er mai, il est l'heure de faire le bilan des dégats à Lyon. En marge de la manifestation syndicale, des dizaines de casseurs ont notamment dégradé le siège de 6e sens immobilier situé à Lyon sur le quai Claude-Bernard. L'agence de la rue Garibaldi a également été attaquée par les éléments perturbateurs du cortège.
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Ce jeudi, Jean-Christophe Vincent, patron du groupe immobilier et également président du club de foot de La Duchère, a réagi sur ses réseaux sociaux à ces évènements.
"Aujourd’hui 1er mai, fête des travailleuses et des travailleurs, les salariés de 6e Sens Immobilier ont vu leur outil de travail dévasté par des blacks blocs.
Pour ces derniers, détruire les locaux d’un promoteur immobilier, c’est s’attaquer à un symbole du capitalisme" débute-t-il. "Pourtant les salariés de 6e Sens sont des travailleuses et des travailleurs comme les autres qui se lèvent chaque matin pour aller bosser. Ils sont technicien(ne)s, assistant(e)s, comptables, ingénieur(e)s, certainement pas rentiers du capital" complète Jean-Christophe Vincent.
"Vous me donnez envie de vomir"
"Ma question à ceux qui s’en sont pris à notre outil de travail ainsi qu’aux élus qui ne les condamneraient pas voire qui les soutiendraient est la suivante : et vous vous faites quoi pour les plus vulnérables de notre société ? Rien. Vous cassez et nuisez au plus grand nombre à cause de votre insondable connerie et votre brutalité sans limite. Vous me donnez envie de vomir" conclut-il.
Des décérébrés pour lesquels il n'y a pas d'excuse.
Vaste débat que celui de l'immobilier et des marges que certains font. Vaste débat que celui du mécénat, qui est déductible des impôts (donc assèchent les finances de l'Etat).
La guerre pour le fric (obligatoire car c'est la base du système) n'apporte jamais rien de bon.
Quoi qu'il en soit, plutôt que se plaindre des violences, placez des livres et des cours dans toutes les écoles pour expliquer ce qu'est la violence, non pas une preuve de force, mais l'expression d'une impuissance à changer les choses, enlevant toute gloire à l'usage de la violence.
Aucune excuse pour con***** !
Tant que les citoyens ne confondent pas "comprendre" et "accepter", deux mots différents, tout ira bien.
Comprendre une situation ce n'est pas la valider, mais c'est se donner le pouvoir de changer ce qui mène à ces situations (les causes) et les empêcher de nuire (les effets) "
Il me semble que vous n'arrivez pas à dire simplement ce que vous pensez de ces dégradations.
Vous essayez de justifier ces actes avec vos arguments habituels.
Prétendre que ces casseurs sont des personnes violentes ont manqué de moyen d'éducation est juste du grand n'importe quoi.
Je note que vous comprenez mais pourquoi vous ne condamnez ces actes ?
Aucune excuse pour ces con***** !
’aux élus qui ne les condamneraient pas voire qui les soutiendraient" Qui a voté pour eux au risque de redoubler leurs mandats ?