6 500 personnes ont défilé à Lyon jeudi 1er mai pour la journée internationale des droits des travailleurs. Une manifestation émaillée de dégradations.
Comme en 2024, la manifestation du 1er-Mai à Lyon a rassemblé ce jeudi environ 6 500 personnes selon la préfecture du Rhône. Et comme en 2024, une centaine d'individus masqués et vêtus de noir ont commis quelques dégradations et visé les forces de l'ordre avec des projectiles sur une bonne partie du parcours.
Deux interpellations au cours de la manifestation
Un parcours inédit pour un 1er mai puisque le cortège, parti de Garibaldi, n'a pas rejoint la place Bellecour mais la place Jean Macé dans le 7e arrondissement. Sur la route, l'agence immobilière 6e sens de la rue Garibaldi et le siège à l'entrée de la rue Berthelot ont été visés par les éléments perturbateurs.
Une interpellation a été réalisée avant la manifestation, les forces de l'ordre ayant procédé à des contrôles et des fouilles préventives. Un individu a ainsi été arrêté en possession d'un couteau. Deux interpellations ont également été réalisées au cours de la manifestation pour des dégradations sur 6e Sens et sur du mobilier urbain indiquent les services de l'Etat. Trois policiers ont été légèrement blessés.
Du côté des manifestants, les revendications ont notamment concerné la dissolution lancée contre le groupe antifasciste La Jeune Garde, dont le fondateur lyonnais et député du Vaucluse, Raphaël Arnault était d'ailleurs présent aux côtés de la députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa-Cherifi. Quelques drapeaux palestiniens et ukrainiens étaient également brandis, les manifestants dénonçant les "morts du capitalisme".