Plusieurs dégradations ont eu lieu au cours de la manifestation du jeudi 1er mai à Lyon. Découvrez les réactions des élus lyonnais.
À l'occasion de la journée internationale des travailleurs, 6 500 manifestations se sont réunis dans les rues de Lyon, selon la préfecture du Rhône. D'après les syndicats, près de 10 000 personnes étaient présentes. Et une nouvelle fois, une centaine d'individus masqués et vêtus de noir, des black blocs, se sont intégrés à la mobilisation.
Durant une bonne partie du parcours, en direction de la place Jean Macé dans le 7e arrondissement, les forces de l'ordre ont été visés par des jets de projectiles et plusieurs dégradations ont été faites. Des abris bus, agences immobilières ou du mobilier urbain ont été pris pour cible.
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Très rapidement, de nombreux élus locaux ont réagi sur les réseaux sociaux et ont condamné ces agissements. "S’attaquer à des équipements ou à des bâtiments, c’est s’en prendre à ce qui nous appartient collectivement. C’est un détournement inacceptable du sens du 1er mai", a écrit sur X le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard.
Le 1er mai doit rester une journée de solidarité, de respect pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs de ce pays. Pas un prétexte à la violence.
— Bruno Bernard (@brunobernard_fr) May 1, 2025
Je condamne fermement les dégradations et les violences commises aujourd’hui à Lyon, les tags haineux et anti-police.…
"Des moyens publics gaspillés"
Ce dernier a également apporter "tout (son) soutien à l’entreprise 6ème Sens victime d’un saccage" et "une pensée pour l’ensemble des agents publics de la Métropole, des communes, du réseau TCL qui devront remettre en état ce qui a été abîmé. Ce sont des heures de travail, de l’énergie, et des moyens publics gaspillés, alors qu’ils devraient aller au service des habitantes et des habitants".
Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a lui aussi condamné "ces actes qui ne sauraient se justifier". Et poursuit : "S’en prendre à des biens publics ou privés, et saccager des lieux de vie est intolérable. Je veux dire mon plein soutien aux victimes."
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"Notre démocratie souffre du mauvais comportement de ces individus"
Au cours de la manifestation, une série de tags a été réalisée sur la façade du campus des quais des universités Lyon 2 et Lyon 3. "Des tags ignobles appelant au meurtre des policiers ont été inscrits sur les murs d’une université", a réagi la préfète du Rhône, Fabienne Buccio. Le Parti socialistes, les Écologistes ou encore la Métropole de Lyon étaient visés par certains tags.
#1erMai | La Préfète remercie la @PolicNat69 pour son action déterminante qui a permis le bon déroulement de la manifestation déclarée et pour son intervention rapide afin de protéger les commerces.
— Préfète de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône (@prefetrhone) May 1, 2025
Elle apporte tout son soutien aux 3 policiers blessés légèrement.
3 individus… https://t.co/NwqhvM1oEi
Dans la journée du 1er mai, ceux-ci ont été effacés par le prestataire de la Ville de Lyon. De quoi faire tiquer le candidat aux municipales de 2026 à Lyon et anti-tags, Edouard Hoffmann : "C'est étonnant Gregory Doucet votre promptitude à faire intervenir une société un 1er mai pour enlever des centaines de mètres de tags dont 'Doucet Garde A Vue' alors que depuis votre arrivée vous ne le faites jamais même pour des tags appelant à la mort d'élus et la police nationale".
De son côté, l'opposante aux écologistes Béatrice de Montille a apporté son "soutien total aux forces de l’ordre qui ont encadré cette manifestation et tenté de contenir les débordements inacceptables qui ont une nouvelle fois eu lieu". Pierre Olivier, chef de file de la droite lyonnaise, a quant à lui fustigé "l’extrême gauche qui saccage. Notre démocratie souffre du mauvais comportement de ces individus".
"Et une nouvelle fois, une centaine d'individus masqués et vêtus de noir, des black blocs, se sont intégrés à la mobilisation". Les nouveaux fascistes. Et 2023, qui appelait à la désobéissance citoyenne, les commerçants et riverains s'en souviennent !
RAPPEL : depuis plusieurs décennies maintenant, en France, les forces de l'ordre utilisent des gaz lacrymogènes qui sont un poison et les projettent au moindre "problème".
Dans les autres pays, les forces de l'ordre utilisent d'autres moyens, comme les lances à eau.
Quel est le "calcul" des dirigeants pour agir ainsi ?
En effet, concernant la désobéissance citoyenne et les dégâts conséquents, "Quel est le "calcul" des dirigeants pour agir ainsi" ?