Suite à l'annonce de l'UMIH du Rhône de rompre son partenariat avec la Ville de Lyon dans le cadre de la Fête des Lumière, la municipalité réagit et se dit "ouverte aux échanges".
Mardi 14 octobre, l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) du Rhône, annonçait rompre son partenariat avec la Ville de Lyon dans le cadre de la Fête des Lumières. L'organisation déplorait le manque de place donnée aux acteurs économiques locaux lors de l'événement, et dénonçait notamment l'installation d'un food-court géant sur la place Bellecour, au détriment des restaurateurs installés à Lyon.
Deux jours après cette annonce, la Ville de Lyon a réagi ce jeudi 16 octobre. Cette dernière affirme "regretter la décision unilatérale de l'UMIH du Rhône". D'autant plus que selon la municipalité, la Ville de Lyon aurait proposé à l'UMIH "d'explorer pour 2026, la possibilité de participer à l'organisation du food-court."
"Les professionnels du CHR demeurent les premiers bénéficiaires"
Alors que l'UMIH dénonçait la venue de structures éphémères qui profitaient "d'une visibilité exceptionnelle, sans les mêmes obligations, ni la même contribution au territoire", la Ville de Lyon dément l'information: "Contrairement à ce qu'indique le communiqué de l'UMIH (...) L'espace est opéré par Café Cousu, prestataire lyonnais retenu à l'issu d'un marché public."
Si nous ne connaissons pas encore les prestataires retenus pour l'édition 2025, la mairie affirme que des commerçants et artisans du territoire lyonnais avaient été retenus l'année passée : "Les professionnels du CHR (café, hôtellerie, restauration) demeurent les premiers bénéficiaires de cet afflux exceptionnel de visiteurs", ajoute la municipalité.
La Ville de Lyon se dit néanmoins "ouverte à la poursuite des échanges avec les acteurs représentants de la profession."
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