L’Eglise du Saint-Sacrement à Lyon est occupé par de jeunes exilés. (@Wikipédia)

Eglise du Saint-Sacrement occupée à Lyon : une réunion pour "une solution pérenne"

Des jeunes exilés occupent une église du 3e arrondissement de Lyon depuis vendredi soir. Le diocèse de Lyon appellent les responsables politiques à trouver "une solution pérenne".

Depuis vendredi soir, plusieurs dizaines de jeunes exilés, installés depuis des mois dans le square Pierre-Marie Perrin, occupent l'église du Saint-Sacrement dans le 3e arrondissement de Lyon, faute de solution d'hébergement d'urgence. Le Diocèse de Lyon, qui a choisi de ne pas demander l'intervention des forces de l'ordre, "considérant la situation de ces jeunes dormant dehors", invite ainsi les responsables politiques à "trouver une solution pérenne" lors de la réunion se tiendra demain entre la préfecture, la Métropole et la Ville de Lyon.

"Il ne peut s'agir que d'une solution d'urgence"

"Hier dimanche, la messe a pu se dérouler dans de bonnes conditions avec un grand respect de part et d'autre. Cependant, ce lieu de culte réservé à la prière n'étant pas adapté pour un tel accueil, en particulier en raison de l'absence de sanitaire, il ne peut s'agir que d'une solution d'urgence", explique le diocèse dans un communiqué.

Lundi 4 décembre, le groupe de gauche Lyon en commun et la Métropole en commun appelait dans un communiqué à la fin du "bras de fer entre la Métropole de Lyon et la préfecture du Rhône", concernant les "mineurs migrants en situation de recours" installés dans le square. Se revendiquant mineurs, ils n'ont, pour la plupart, pas été reconnus comme tels, notamment par les services de la Métropole chargés de l'évaluation de leur minorité.

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Appuyés par des collectifs, ils sont ainsi en attente d'un jugement devant la justice pour contester la décision administrative. Les élus de gauche demandent ainsi à la Métropole "d'organiser les indispensables mises à l'abri", en attente des décisions de justice, sur le principe de la présomption de minorité.

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