Bruno Bernard, dans son bureau à la Métropole de Lyon © Antoine Merlet

Des élus d'opposition déplorent l'absence de la Métropole dans le contrat de plan Etat-Région

Dans un communiqué diffusé le 7 octobre, le groupe d'opposition Métro Positive déplore l'absence de la Métropole de Lyon dans le CPER, qui prévoit d'investir 4,4 milliards d'euros en Auvergne-Rhône-Alpes.

Vendredi 7 octobre, le Contrat de Plan Etat-Région  (CPER) a été présenté par le préfet de la Région, Pascal Mailhos, et par le président de la Région, Laurent Wauquiez, aux côtés de 12 départements. Construit depuis 18 mois, il vise à investir 4,4 milliards d'euros sur tout le territoire d'ici 2027. A ce jour, les discussions s'avèrent très complexes avec les quatre métropoles de la région (Lyon, Grenoble, Saint-Étienne et Clermond-Ferrand), et seuls les projets portés par les départements avec lesquels l'Etat et la Région travaillent depuis 18 mois ont pu être révélés.

A la suite de cette présentation, le groupe d'opposition Métro Positive, qui rassemble 32 élus, a diffusé un communiqué dénonçant l'absence de la Métropole de Lyon du projet. "Le calendrier était connu de tous les territoires, d’ailleurs un rappel de l’urgence avait été signifié à Bruno Bernard par un courrier du 9 septembre 2022 co-signé par le préfet et le président de Région, indique le communiqué. Malgré cela, la Métropole de Lyon n’a pas su défendre les intérêts des communes et des Grands-Lyonnais".

"Un nombre infime de projets retenu"

Le groupe, qui rassemble 32 élus, estime que "la Métropole de Lyon n’a pas su présenter des projets éligibles et le territoire métropolitain n’a aucun financement fléché. Cette situation anachronique démontre, encore une fois, l’incompétence de la majorité hétéroclite constituée autour des élus Europe, Écologie Les verts, communistes, socialistes et extrême gauche". Le communiqué dénonce "une absence de travail des élus de la majorité" ainsi qu'une "absence de considération pour les besoins des habitants, mettant en péril le développement de la Métropole".

De leur côté, les présidents des métropoles Olivier Bianchi (PS), Bruno Bernard (EELV), Christophe Ferrari (divers gauche) et Gaël Perdriau (LR), indiquaient, le 31 août, avoir découvert "qu’un nombre infime des projets que nous proposions de prioriser était retenu, et que certains, jamais discutés jusqu’alors, avaient été intégrés". En septembre, l’État et la Région avaient tapé du poing sur la table en appelant notamment la Métropole de Lyon à proposer des projets plus précis.

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