Biovision, plombé de bonnes intentions

Les éditions de Biovision se succèdent et se ressemblent. La grand messe des sciences du vivant qui s'est déroulée pendant quatre jours au Palais des congrès de Lyon a confirmé sa vocation d'espace de promotion des biotechnologies. Le 14 mars lors de la clôture, plusieurs intervenants ont dénoncé l'attitude de blocage de l'Europe sur les organismes génétiquement modifiés. Biovision qui se voulait, jusqu'à présent, prudent sur le sujet semble avoir choisi son camp. Quid du dialogue sur les OGM ? Mais la 5e édition de ce congrès international était surtout très attendue sur le fil rouge choisi cette année : la contribution des sciences de la vie aux objectifs du millénaire fixés par l'organisation des Nations Unies. Scientifiques, industriels et représentants de la société civile étaient invités à plancher sur les moyens de réduire la pauvreté et la faim dans le monde et d'assurer l'accès aux soins pour tous. A l'issue du Forum, les solutions prônées sont pavées de bonnes intentions mais manquent de leviers concrets. Les experts ont souligné l'importance de lever des fonds supplémentaires, de développer des multipartenariats et de renforcer l'engagement politique. Ils ont aussi prôné la nécessité d'une approche globale. On ne peut, en effet, se contenter d'une politique de vaccination après d'une population en laissant de côté la question de l'eau potable et de la faim. Dans ce concert de bonnes intentions, on relèvera néanmoins une initiative concrète et originale. Pour mieux évaluer l'efficacité des actions de solidarité engagées dans les pays en voie de développement, Biovision a annoncé la création d'une revue de synthèse (Facts Reports). "100 à 300 milliards sont dépensés par an dans les pays en voie de développement. Mais seulement 40 % des actions sont jugées efficaces. Il faut repérer ce qui marche et ce qui ne fonctionne pas", plaide le président de Biovision Philippe Desmarescaux. C'est l'une des premières initiatives engagées par la Fondation mondiale des Sciences de la vie, lancée à l'occasion de Biovision qui entend devenir à terme, un catalyseur de projets. A suivre.

Biovision, plombé de bonnes intentions

La grand messe des sciences du vivant qui s'est déroulée pendant quatre jours au Palais des congrès de Lyon a confirmé sa vocation d'espace de promotion des biotechnologies. Mercredi lors de la clôture, plusieurs intervenants ont dénoncé l'attitude de blocage de l'Europe sur les organismes génétiquement modifiés. Biovision qui se voulait, jusqu'à présent, prudent sur le sujet semble avoir choisi son camp. Quid du dialogue sur les OGM ? Mais la 5e édition de ce congrès international était surtout très attendue sur le fil rouge choisi cette année : la contribution des sciences de la vie aux objectifs du millénaire fixés par l'organisation des Nations Unies. Scientifiques, industriels et représentants de la société civile étaient invités à plancher sur les moyens de réduire la pauvreté et la faim dans le monde et d'assurer l'accès aux soins pour tous. A l'issue du Forum, les solutions prônées sont pavées de bonnes intentions mais manquent de leviers concrets. Les experts ont souligné l'importance de lever des fonds supplémentaires, de développer des multipartenariats et de renforcer l'engagement politique. Ils ont aussi prôné la nécessité d'une approche globale. On ne peut, en effet, se contenter d'une politique de vaccination après d'une population en laissant de côté la question de l'eau potable et de la faim. Dans ce concert de bonnes intentions, on relèvera néanmoins une initiative concrète et originale. Pour mieux évaluer l'efficacité des actions de solidarité engagées dans les pays en voie de développement, Biovision a annoncé la création d'une revue de synthèse (Facts Reports). "100 à 300 milliards sont dépensés par an dans les pays en voie de développement. Mais seulement 40 % des actions sont jugées efficaces. Il faut repérer ce qui marche et ce qui ne fonctionne pas", plaide le président de Biovision Philippe Desmarescaux. C'est l'une des premières initiatives engagées par la Fondation mondiale des Sciences de la vie, lancée à l'occasion de Biovision qui entend devenir à terme, un catalyseur de projets. A Suivre.

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