Les écologistes à la région Auvergne-Rhône-Alpes estiment que l'exécutif, dans l'affaire de l'université Lyon 2, a repris des "obsessions malsaines de l’extrême droite".
Dans un communiqué de presse ce mardi 30 avril, le groupe écologiste à la région Auvergne-Rhône-Alpes revient sur l'affaire qui secoue l'université Lyon 2 depuis bientôt un mois, après l'intrusion le 1er avril d'un groupe de personnes encagoulées lors d'un cours de Fabrice Balanche.
Les élus adressent d'abord leur soutien à la présidente de l'université, Isabelle Von Bueltzingsloewen, menacée suite de ses propos dans Tribune de Lyon, indiquant "ne pas avoir été étonnée" de l'interruption du cours du maître de conférence en géographie, en raison notamment de ses "positionnements sur Gaza".
Pour rappel, le parquet de Lyon avait expliqué, lundi 21 avril, avoir ouvert une enquête sur les chefs de "menace de mort sur personne chargée d'une mission de service public et harcèlement en ligne" après ces menaces.
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"Une lecture idéologique des réalités universitaires"
Jeudi 17 avril, le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes Fabrice Pannekoucke et son prédécesseur devenu conseiller spécial, Laurent Wauquiez, ont de leur côté demandé au ministre de l'Enseignement supérieur une mission d'inspection sur "les dérives préoccupantes" au sein de Lyon 2.
"Une attaque politicienne, fondée non sur des faits mais sur une lecture idéologique des réalités universitaires", renchérissent les écologistes ce mardi, estimant "inacceptable qu’un élu régional ou toute autre autorité extérieure prétende interférer dans le fonctionnement interne d’un établissement universitaire".
Et d'ajouter : "Nous regrettons l’indignation à géométrie variable dont fait preuve l’exécutif régional vis-à-vis du monde de l’enseignement". "L'université subit le double assaut de l'islamisme et de I'extrême-gauche", disaient alors les deux élus LR dans leur communiqué.
"Les universités et l’enseignement dans son ensemble ne doivent pas faire l’objet d'instrumentalisations de la part d’un personnel politique qui reprend à son compte, dans un but électoraliste, les obsessions malsaines de l’extrême droite", tancent enfin les écologistes.
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"l'indignation à géométrie variable": la définition même de la gauche et surtout de l'extrème gauche !
Pour être obsédés, les écolos lyonnais sont vraiment en tête du classement à force de voir les réalités en face.
Les neocollabos qui donnent des leçons....ces riens je peux plus les boir