Pigeon ramier au vin rouge © Antoine Merlet
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À table : dernier service au Garet, à poils et à plumes

Ultime repas de chasse au bouchon Le Garet avant le confinement. Où les tribulations gourmandes d’un tatoué guignolesque fou de gibier.

Véritable conservatoire de l’âme lyonnaise, Le Garet est au bouchon ce que la chèvre de montagne est à l’escalade. C’est l’aristocratie de la cervelle meunière et de la tête de veau sauce ravigote, le temple de la gouaille, du calembour et de la contrepèterie. Frédéric Dard ne s’y était pas trompé. En grand habitué des lieux, il avait juré qu’on ne le ferait pas courir après une viande rouge mais qu’il traverserait bien la place Bellecour à pied pour se boulotter une tête de veau sauce vinaigrette. Petite parenthèse à l’attention des amateurs : avant d’attaquer le morceau, il faut toujours prendre soin de mouiller le palais avec un beaujolais, il n’en sera que meilleur.

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