Michel Mercier
© Tim Douet

Michel Mercier prêt à payer pour "montrer qu'il est irréprochable"

L'avocat de Michel Mercier, Me André Soulier, a précisé au Journal du Dimanche que son client était "prêt à déposer le montant de la somme contestée à la Caisse des règlements pécuniaires des avocats". Il pourrait ainsi siéger au Conseil Constitutionnel en attendant la fin de l'enquête du parquet national financier pour "détournements de fonds publics".

En parallèle de sa nomination au Conseil Constitutionnel par Gérard Larcher, le président du Sénat, Michel Mercier fait l'objet d'une enquête du parquet national financier pour "détournements de fonds publics". En cause, l'emploi de ses deux filles comme assistante parlementaire entre 2003 et 2014, pointé ce mercredi par le Canard Enchaîné, qui s'interroge sur l'effectivité du travail de l'une d'elles, employée alors comme responsable des collections d’ethnographie à l’University College London. Ce vendredi, le président du Sénat Gérard Larcher avait refusé une perquisition au Sénat avant de transmettre des documents au parquet national financier plus tard dans la journée. Dans le même temps, le Conseil Constitutionnel a diffusé un communiqué, qui, sans préciser le nom de Michel Mercier, que l'institution se devait "d'apprécier si l'un de ses membres a manqué à ses obligations" et pourra "le cas échéant, en constater la démission d'office". Vraisemblablement en mauvaise posture, le sénateur qui ne manque pas de casseroles au niveau local "veut montrer qu'il est irréprochable" plaide son avocat, Me André Soulier, dans les colonnes du JDD. "Il conteste catégoriquement avoir commis la moindre infraction. Il veut montrer qu'il est irréprochable, en étant prêt à déposer le montant de la somme contestée, environ 40 000 euros, à la Caisse des règlements pécuniaires des avocats. Si personne ne parvient à prouver la moindre turpitude, la somme lui sera alors restituée" poursuit-il, rappelant que Michel Mercier "entend siéger" au Conseil Constitutionnel. Un conseil qui devra très prochainement se prononcer sur la réforme du Code du Travail. Selon l'avocat de Michel Mercier, les enquêteurs devraient l'interroger dans les semaines qui viennent.

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