Le patron du café 203, soutien de Jean-Michel Aulas, a comparé les écologistes à la peste dans un post Linkedin. Un message "pas acceptable" dénoncent ces derniers.
Chaque année, la Fête des Lumières déchaîne les passions. Cette 26e édition davantage encore que les autres. À quelques mois des élections municipales, la grande fête lyonnaise est teintée d'affrontements à coup de petites phrases sur les réseaux sociaux. Extrême droite outrée par la présence d'un couscous sur une œuvre dédiée à la gastronomie, messages hostiles à la police diffusés sur la place des Terreaux revendiqués par le collectif contestataire radical écologiste Soulèvement de la Terre et dénigrement permanent des œuvres. L'évènement n'a pas échappé au climat de tension dans lequel se déroule cette campagne électorale. Climat pourtant régulièrement dénoncé par l'ensemble des camps.
"À défaut d’un Jean Moulin, on aimerait juste un Jean-Michel"
Ce dimanche soir, le patron du 203, membre du collectif des "défenseurs de Lyon", Christophe Cédat a publié sur Linkedin un message déplorant une fête qui "n'est plus que l'ombre d'elle-même", accusant les écologistes d'avoir "réussi à éteindre Lyon, à freiner sa circulation, et à pousser des centaines d'indépendants vers l'exode économique". Et de conclure : "Les Lyonnais fêtent la Vierge qui, selon la légende, sauva la ville de la peste. Peut-être faudrait-il qu’elle revienne nous protéger de la “peste verte” qui ronge aujourd’hui notre territoire. À défaut d’un Jean Moulin, on aimerait juste un Jean-Michel."
Un message qui a choqué dans les rangs de la gauche et des écologistes, d'autant qu'il a été "liké" par JMA qui y a également répondu. "Comparer les écologistes à la maladie qui a ravagé Lyon au 17eme siècle n'est pas acceptable", a ainsi réagi auprès de Lyon Capitale la maire du 7e arrondissement et directrice de campagne de Grégory Doucet, Fanny Dubot. Et d'ajouter : "Nous avons appelé à une campagne saine et respectueuse. Visiblement cet appel n'a pas été entendu."
"Comparer ses adversaires politiques à une maladie meurtrière, c'est très grave"
Le message a également été "liké" par Emmanuel Hamelin, délégué départemental du parti Horizons, ou encore Béatrice de Montille, co-directrice de campagne de JMA. "Le propos de Christophe Cédat, commenté et relayé par Jean-Michel Aulas est injurieux", déplore de son côté Valentin Lungenstrass, adjoint au maire en charge des mobilités et membre de la campagne de Grégory Doucet. "Comparer ses adversaires politiques à une maladie meurtrière, c'est très grave", poursuit-il.
La semaine dernière pourtant, c'est Jean-Michel Aulas lui-même qui avait été visé par un tag sur lequel son nom était inscrit au centre d'une cible. "Depuis des mois, un climat délétère s'installe à Lyon", écrivait alors l'ancien président de l'OL sur les réseaux sociaux le 4 décembre. Et d'ajouter : "Je continuerai à défendre une campagne digne, respectueuse, républicaine", concluait-il.


Petit boutchou a l'air en rogne, que lui est il arrivé concrètement? Il pleurniche car il ne peut plus garer son gros suv allemand devant sa boutique?
Une bonne raison pour ne plus mettre les pieds ( ni les pneus!!) dans son café !!!
Entre la peste et le cholera ne pas hésiter à voter ! Sinon panpan cul cul par Lungenstrass!