Après la Loire, un nouveau foyer d'influenza aviaire, ou grippe aviaire, a été détecté dans l'Ain, sur la commune de Béréziat.
Un nouveau foyer de grippe aviaire détecté dans la région. Ce vendredi 21 novembre, un communiqué de la Préfète de l'Ain a confirmé la présence d'un nouveau foyer d'influenza aviaire, plus communément connue sous le nom de grippe aviaire. Il s'agit du deuxième foyer découvert dans la région. Le 19 novembre dernier, un foyer avait été découvert dans un élevage de 13.200 poulets à Boisset-lès-Montrond dans la Loire. Cette fois, la maladie aviaire a touché un élevage multi-espèces de volailles.
Lire aussi : Un premier foyer de grippe aviaire détecté dans la Loire
Et pour limiter la transmission de ce virus hautement pathogène, la préfecture de l'Ain a immédiatement enclenché des mesures d'urgence dont un dépeuplement de l'élevage concerné et la création d'un zonage réglementaire pour éviter toute propagation supplémentaire du virus. Concrètement, les volailles vont être mises à l'abri, surveillées par des vétérinaires et interdites de mouvements.
Pour mener à bien ces mesures, les autorités ont donc instauré deux périmètres autour du foyer : une zone de protection (ZP) de trois kilomètres et une zone de surveillance (ZS) de dix kilomètres, englobant au total une vingtaine de communes de la Bresse dont Bâgé-Dommartin, Montrevel-en-Bresse et Saint-Trivier-de-Courtes. Ces zones resteront en vigueur pendant au moins 21 jours pour la ZP et de 30 jours pour la ZS, "et seulement après nettoyage, désinfection et visites vétérinaires concluant à l’absence de tout nouveau cas", rapporte Lyon Mag.
Pas de danger alimentaire pour l'Homme
Même s'il n'existe aucun risque alimentaire pour l'Homme via la consommation d'oeufs ou de volailles, la préfecture demande toutefois au public de ne pas nourrir les oiseaux sauvages, de rester éloigné des élevages et d'éviter les zones humides, où le virus peut persister dans les fientes.
En risque élevé pour la grippe aviaire depuis le mois d'octobre, le France a donc volontairement renforcé ses mesures de biosécurité.
