Fabrice Pannekoucke le nouveau président d’Auvergne-Rhône-Alpes. © Margot Raymond – Aura

La Région Auvergne-Rhône-Alpes s’oppose à la réduction du remboursement des cures thermales

Alors que le Gouvernement envisage de réduire les remboursements des cures thermales, le président de Région, Fabrice Pannekoucke, alerte le ministre de la Santé sur les conséquences que cela pourrait avoir sur les territoires d’Auvergne-Rhône-Alpes.

C’est une mesure qui aurait des conséquences sanitaires et économiques "graves" pour la région Auvergne-Rhône-Alpes, prévient son président Fabrice Pannekoucke. Alors que le Gouvernement envisage en effet de réduire les remboursements des cures thermales de 100 % à 65 % pour les patients atteints d’affections de longue durée (ALD) et de 65 % à 15 % pour tous les autres patients, la Région annonce soutenir la tribune initiée par le sénateur du Puy-de-Dôme Jean-Marc Boyer s’opposant à ce décret.

L’un des premiers employeurs locaux dans certains territoires

"Une réduction du remboursement des cures thermales entraînerait des conséquences désastreuses sur l’écosystème local et la santé de nos habitants", alerte ainsi la Région dans un communiqué, rappelant dans le même temps qu’en 2024, "96 568 patients ont suivi une cure conventionnée en région Auvergne-Rhône-Alpes". Et d’ajouter : "Les cures thermales - dont les bienfaits sont attestés par des études scientifiques - représentent un acte de soin reconnu, faisant l’objet de prescriptions médicales et d’un suivi strict. Demain, en cas de déremboursement, ils devront avoir recours à davantage de prises de médicaments, d'hospitalisations et d’arrêts-maladies".

En plus de la santé, c’est aussi le tissu économique de plusieurs territoires qui serait impacté. 91 % des stations thermales sont, en effet, situées dans des communes de moins de 10 000 habitants et représentent l’un des premiers employeurs locaux, rappelle la collectivité. Les établissements thermaux favoriseraient donc "une offre de soins supérieure à la moyenne (médecins, pharmacies, maisons de santé)" et généreraient "1 milliard d’euros de retombées économiques annuelles en Auvergne-Rhône-Alpes, ainsi que 7 000 emplois directs et indirects non délocalisables", assure enfin la Région.

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