Mercredi 5 novembre, Véronique Sarselli, candidate des Républicains pour les élections métropolitaines, a présenté quelques pistes sur la place des femmes et des profils de la société civile dans sa campagne.
Dans le cadre des élections métropolitaines, la candidate des Républicains, Véronique Sarselli, continue de construire son programme. Mercredi 5 novembre, la maire de Sainte-Foy-lès-Lyon a animé son 3e atelier, cette fois-ci dédié à la place des femmes et des profils de la société civile dans sa campagne. A l'issue de cette nouvelle session, la candidate a présenté les enseignements tirés auprès de la presse.
Lors de ce 3e atelier, réunissant entrepreneuses, responsables associatives, élues locales, citoyennes engagées, mais aussi, hommes issus de la société civile, plusieurs pistes ont été dégagées. "Ce n'était pas un atelier sur la cause des femmes, c'était un atelier sur l'accès réel aux responsabilités", a tenu à préciser la candidate avant de débuter.
Plus de place pour la société civile
Testée et bientôt travaillée plus en détail, la première proposition présentée concerne la place de la société civile dans les grandes concertations métropolitaines. "Les contestations premières des habitants c'est de dire : les élus ne nous écoutent pas, il y a un décalage qui se crée entre nos réalités et les décisions des élus", affirme la maire de Sainte-Foy. Pour donner de la voix à ses habitants, la candidate compte travailler sur un pacte "50 % élus, 50% société civile", en mettant en place des binômes de pilotage, composés d'élus et de société civile, lors des grandes concertations métropolitaines.
Pour encourager l'engagement de la société civile, Véronique Sarselli souhaite lancer une "école des responsabilités publiques". L'idée : proposer un programme d'initiation à la décision publique en partenariat avec des organismes de formation. "Nous entendons souvent la société civile dire qu'elle n'est pas compétente, moi au contraire je veux rompre avec cette logique, je ne veux plus qu'elle se freine", affirme la candidate.
Autre mesure annoncée : une clause dite "femme décideuse", prévoyant que "toute politique touchant à la qualité de vie du quotidien" soit pilotée par une vice-présidente ou une directrice de projet femme. "Parce que bien souvent les femmes sont liées à certaines réalités du quotidien, il faut arrêter de croire qu’elles ne peuvent être que dans les crèches, dans la culture, dans le social pur. Il faut se dire qu’aujourd’hui de grands sujets peuvent être pilotés par des femmes", justifie la candidate.
"Priorité à la sécurité des femmes"
Au chapitre de la sécurité, l’atelier a également mis en lumière la question de la sécurité des femmes dans la métropole de Lyon. Véronique Sarselli annonce qu'elle ajoutera à sa police des transports métropolitaine, une cellule spécialisée sur les violences sexuelles et sur les violences sexistes.
En parrallèle la candidate compte mettre en place un plan "trajets sûrs", dont l'objectif est de cartographier les zones de la métropole identifiées comme insécure aux yeux des femmes : "Une fois les zones identifiées, nous réaliserons un plan d'aménagement permettant de mieux éclairer et surveiller les zones concernées, notamment pas des caméras de surveillance", précise Véronique Sarselli.
D'autres propositions concernant la protection des femmes victimes de violence devraient prochainement être annoncées par la candidate.
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