Deux messages à caractère antisémite ont été publiés dans des groupes de discussion rassemblant des étudiants de l’université Jean-Moulin Lyon 3. L’établissement a immédiatement signalé les faits au procureur et condamné fermement ces dérives.
C'est une affaire, révélée par nos confrères du Figaro et qui a également fait réagir le syndicat étudiant Uni Lyon. Le vendredi 24 octobre dernier, des étudiants de l'université Jean-Moulin Lyon 3 ont découvert sur leurs téléphones un message glaçant : "À mort les juifs". Publié dans une conversation Instagram réunissant une promotion de première année de droit, cet appel au meurtre a été suivi, une semaine plus tard, d'un autre message menaçant envers la communauté juive.
Le vendredi 31 octobre, un autre message haineux apparaissait dans un groupe de discussion de Lyon 3, cette fois sous la forme d’un sondage intitulé : "Qui aime les juifs ?" avec pour réponses possibles : "Pas moi", "Pas moi, j’leur tire dessus" ou encore "Pas moi, j’les aime pas".
Des propos choquants dénoncés ce mardi 4 novembre par le syndicat étudiant l'Uni et qui a également fait réagir la direction de l'université qui a aussitôt signalé les faits au procureur de la République.
"Un climat d'antisémitisme"
"La difficulté, c’est que la personne à l’origine de ces messages écrit sous pseudonyme. Pour l’heure, nous ne savons même pas s’il s’agit d’un de nos étudiants", précise la présidence à nos confrères. Dans un message adressé à l’ensemble des 28 000 étudiants, le président Gilles Bonnet a condamné "avec la plus grande fermeté toute forme de racisme, d’antisémitisme et d’homophobie." "Ce que vous écrivez dans ces groupes de discussion engage votre responsabilité morale, pénale mais aussi universitaire" explique-t-il.
Le syndicat étudiant de droite Uni, parle lui d’un "climat d’antisémitisme" nourri par une certaine complaisance de l'extrême gauche qui "en militant matin, midi et soir pour la cause palestinienne, favorise ce type de discours". Un discours repris sur X par Laurent Wauquiez, président du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale, qui a annoncé avoir saisi la justice et appelé à "ne jamais fermer les yeux" face "aux dérives antisémites dans nos universités nourries par l'extrême-gauche".
Une enquête judiciaire est désormais ouverte pour identifier les auteurs de ces publications.

l' UNI ... qui se la joue défenseur de la diversité religieuse...
Rappel : le Hamas a toutes les valeurs d'extrême droite (place de la femme à la maison, pas de journalisme indépendant, pas l'accès aux connaissances pour tous, etc).
Quant à condamner fermement l'antisémitisme, la xénophobie, toutes deux illégales, c'est une évidence.