L'ex-présidente du Sytral quitte, avec deux élus, le groupe fondé il y a un an avec David Kimelfeld, après avoir officialisé son soutien à Aulas.
L'alliance n'aura pas tenu un an, chamboulée par l'arrivée en politique de Jean-Michel Aulas. En janvier dernier, Fouziya Bouzerda et David Kimelfeld lançaient le groupe "Alliance sociale démocrate et progressiste", dont l'idée était de "rassembler la gauche et le centre" en vue de l'élection métropolitaine de 2026.
Mais dans ce binôme à la tête d'un groupe de huit autres élus, Fouziya Bouzerda a finalement davantage penché vers le centre et la droite, s'excluant de fait du groupe. En effet, lors de son meeting de lancement de campagne vendredi 26 septembre, Jean-Michel Aulas a salué l'ex-présidente du Sytral et engrangé un soutien supplémentaire.
Or, la position n'est pas partagée par Kimelfeld, qui s'était déjà éloigné d'une partie des macronistes après leurs alliances avec LR, et pour qui l'ombre de Laurent Wauquiez dans la campagne d'Aulas est rédhibitoire. Ce lundi lors du conseil métropolitain, l'ex-président de la Métropole de Lyon a ainsi évoqué "un désaccord profond" et annoncé le départ de Fouziya Bouzerda, Pierre Chambon et Izzet Doganel.