L’association Lyon 7 Rive Gauche exprime son "incompréhension totale" quant à l’attribution de subventions à My Presqu’île par la Ville et la Métropole de Lyon et dénonce un "traitement différentié, inéquitable et injuste".
Le 17 septembre, la Ville et la Métropole de Lyon annonçaient débloquer une aide exceptionnelle de 80 000 euros pour l’association My Presqu’île (crée en 2006 et comptant 600 adhérents) afin d’en "préserver le dynamisme économique". Cette dernière doit être votée lors du prochain Conseil municipal les 25 et 29 septembre. Une décision qui interroge l’association, Lyon 7 Rive Gauche, qui s’estime laissée de côté.
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"Le commerce du 7e arrondissement ne mérite-t-il pas une attention équivalente à celle des autres territoires ?"
Dans un communiqué, l’association de commerçants ne souhaite pas "contester l’accompagnement financier qui a été accordé à nos collègues de My Presqu’île", mais d’exprimer leur "incompréhension totale sur le traitement différentié, inéquitable et injuste dont le commerce du 7e arrondissement et Lyon 7 Rive Gauche sont l’objet alors même que des similitudes prégnantes existent avec la presqu’île." Depuis la pandémie de Covid-19, les commerces du 7e arrondissement souffrent en effet d’une fragilité économique (travaux, télétravail, achats en ligne, etc.) et accusent désormais d’une vacance commerciale de 11 %, contre 8,5 % en 2019.
C’est donc dans ce contexte tendu que les adhérents ont écrit aux collectivités en janvier et en avril "afin de les alerter sur la situation de Lyon 7 Rive Gauche et plus généralement sur celle du commerce de notre arrondissement", indique l’association. Et d’ajouter : "Au regard de la similitude de nos situations, notre premier à courrier à la ville de Lyon avait été rédigé conjointement avec nos collègues de My Presqu’ile".
Si My Presqu’île a depuis bénéficier de diverses subventions pour un total de 110 000 euros, Lyon 7 Rive Gauche n’a, quant à elle, pas bénéficié de l’aide "inférieure à 10 000 euros" qu’elle demandait. Cette dernière portait notamment sur "la nécessité de conserver un poste d’apprenti en charge de la transition écologique des commerces", "le maintien des moyens techniques pour accompagner les commerces ou associations de commerçants dans la mise en place de leurs animations" ou encore "l’accompagnement financier de Lyon 7 Rive Gauche qui a pratiquement épuisé son fonds de réserve et qui fait face à de nouvelles dépenses engendrées notamment par nos partenaires publics".
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"L’association Lyon 7 Rive Gauche" se croyait épargner de la pauvreté en cours