Feu manifestation, grève 10 septembre
Rue Aimé Collomb, un bac de verre a été incendié en marge du mouvement. ©Loane Carpano

10 septembre à Lyon : Aulas dénonce "le silence des Verts"… qui avaient pourtant fustigé des violences "intolérables"

Dans un post sur ses différents réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas, futur candidat aux municipales 2026 à Lyon, a dénoncé "le silence des Verts" concernant les violences commises en marge des manifestations du 10 septembre. Bruno Bernard et Grégory Doucet avaient pourtant réagi bien avant l'ancien patron de l'OL.

C'est une nouvelle pierre dans le jardin de fausses informations relayées par le futur candidat Aulas. Au soir du mouvement du 10 septembre à Lyon, qui a mobilisé jusqu'à 8000 personnes tout au long de la journée, l'ancien patron de l'OL, futur candidat aux municipales de 2026, a réagi aux violences qui ont émaillé les différentes manifestations ou lieu de blocage.

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Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, Jean-Michel Aulas dénonce "le silence des Verts incapables de dénoncer ces violences qu’assument pourtant leurs alliés LFI." "Ils ferment les yeux sur ceux qui troublent Lyon uniquement pour préserver des accords électoraux…" estime-t-il, disant comprendre "l'inquiétude sociale" mais dénonçant "des affrontements qui choquent les habitants, des commerçants contraints de se barricader, une ville qui se retrouve prise en otage".

"Des violences intolérables"

Un message posté à 21h46 ce mercredi soir, soit plusieurs heures après les premières réactions de la classe politique concernant cette journée de mobilisation. Car si Aulas était peut-être resté loin de tous réseaux téléphoniques ou internet mercredi en fin de journée, Bruno Bernard et Grégory Doucet avaient bien réagi à ces violences dans la soirée.

"A Lyon, comme partout ailleurs, de nombreux Lyonnais ont exprimé leur exigence de justice sociale. Une aspiration que je partage et à laquelle le Président de la République refuse de répondre" a débuté le maire de Lyon. Avant de dénoncer des violences "intolérables" : "Je condamne fermement les attaques dirigées contre les policiers comme les dégradations de biens publics et privés. Tout mon soutien aux agents pris pour cible dans leurs missions" a poursuivi Grégory Doucet, faisant référence aux trois policiers légèrement blessés mercredi à Lyon.

"La colère ne construit rien"

Bruno Bernard avait lui exprimé sa désapprobation contre des violences "inacceptables". "La colère et le ressentiment face aux choix du gouvernement ne peuvent s’exprimer par la violence. Celle-ci ne construit rien et n’apporte aucune solution" estime le président de la Métropole de Lyon. Avant de poursuivre : "Il devient urgent que notre pays trouve les moyens de répondre à cette colère qui monte. Cela passe notamment par le respect des résultats des urnes, afin que les élections demeurent de nouveau un moment de respiration et non de frustration."

Un "silence" dénoncé par Jean-Michel Aulas qui a finalement été bien bruyant de la part "des Verts". "Ce n'est pas possible d'être dans le mensonge permanent" lui a répondu Bruno Bernard, dénonçant également des "méthodes qui ne sont pas dignes de la politique lyonnaise". Alors que la période préélectorale a débuté depuis le 1er septembre et que JMA devrait officiellement se déclarer candidat le 26 septembre prochain à Lyon, les coups bas et tentatives de polémique sont déjà sur de bons rails. Les six prochains mois s'annoncent animés entre le clan Aulas et les écologistes.

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Rudigoz dénonce "l'impréparation irresponsable de la Ville et de la Métropole"
Dans un communiqué de presse, le tête de file du camp présidentiel dans la Métropole a taclé les élus écologistes après cette journée du 10 septembre. "Alors que chacun savait que cette journée pouvait dégénérer, les casseurs ont trouvé sur place de véritables arsenaux : mobiliers de chantiers abandonnés, silos à verre pleins, mobiliers urbains laissés sans protection".
Avant de poursuivre : "La Ville et la Métropole auraient dû anticiper ces évènements, qui se produisent de manière répétée depuis plusieurs années". "Nous exigeons que des mesures soient prises pour que de tels manquements ne se reproduisent plus" conclut-il.
Des critiques qui n'ont pas manqué de faire réagir le camp écologiste. Vinciane Brunel, co-présidente du groupe à la Métropole a ironisé sur une "manœuvre politicienne grossière". "La politique de Macron fait grimper la colère dans tout le pays et vous essayez de faire porter la responsabilité de ces tensions aux collectivités locales ?" demande-t-elle sur ses réseaux sociaux à Thomas Rudigoz.

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