L'ancien président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld a tancé ce lundi les candidatures de Jean-Michel Aulas et Véronique Sarselli.
Le dernier conseil métropolitain de l'année 2025 signe la fin du mandat l'écologiste Bruno Bernard à la tête de la Métropole de Lyon. Et à quelques mois des élections, il a été l'occasion d'une dernière tribune avant la trêve des confiseurs. Tribune dont David Kimelfeld a profité pour allumer (sans les citer) Jean-Michel Aulas et Véronique Sarselli, candidats à la Ville et à la Métropole.
"Des icônes fatiguées, des marques périmées, des produits en apparence sans étiquette ou des aventuriers sur le retour
L'ex-président du Grand Lyon vivait en effet très certainement son dernier conseil métropolitain ayant annoncé n'être candidat à rien. Une décision qu'il justifie notamment par "la polarisation excessive de notre vie publique, la course aux excès, aux outrances et au populisme". Il s'est ainsi adressé aux habitants de l'agglomération qu'il a appelé à "ne jamais céder, dans les urnes, aux sirènes de la facilité, qui déguisées sous l'apparence du bon sens et la main sur le coeur, se terminent toujours en mauvais rêves et se naufragent en illusions perdues".
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David Kimelfeld a ainsi appelé les électeurs à ne pas "voter à l'aveugle pour des icônes fatiguées, des marques périmées, des produits en apparence sans étiquette ou des aventuriers sur le retour". Le patron du groupe Alliance sociale démocrate et progressiste les a aussi invité à voter "d'abord pour la Métropole", afin "d'éviter qu'elle ne devienne une annexe de l'Hôtel de Ville de Lyon qui la mettrait sous curatelle". Référence à la volonté de Jean-Michel Aulas de devenir vice-président de la Métropole de Lyon en cas de victoire à la mairie de Lyon.
"Le vernis vert a craqué de toutes parts et le naturel revient, à fond et en bagnole, dans nos couloirs de bus promis aux appétits automobiles"
L'ancien président qui a apporté son soutien à Bruno Bernard prévient par ailleurs que "l’exercice d’un mandat exige des compétences particulières", estimant que "des expériences acquises dans le monde de l’entreprise ne sont pas des garanties de bonne politique". "Il suffit de penser à Donald Trump pour se convaincre qu’un patron n’est pas nécessairement un bon président", a-t-il lancé. Enfin, David Kimelfeld appelle les électeurs à "soupeser la sincérité des programmes électoraux, sur la longue durée, et de résister aux modes".
"J’ai souvenir, lors des dernières élections, de la pénurie de peinture verte dans notre Métropole, beaucoup ayant à l’époque repeint avec plus ou moins de bonheur, repeint leur programme pour coller à l’air du temps. Six ans après, chacun peut voir que le vernis vert a craqué de toutes parts et que le naturel revient, à fond et en bagnole, dans nos couloirs de bus promis aux appétits automobiles", a-t-il conclu, référence à la proposition de Véronique Sarselli de rouvrir les voies bus aux voitures en dehors des heures de pointe.
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il a pas forcement tort. mais les ecolos sont ete si dogmatiques et peu ouverts aux habitants ca fait pas trop envie non plus!
C'est interressant qu'un 'Traitre' vienne faire des leçons de morale.................