Deux des obstacles qui barraient encore la route à une candidature de Jean-Michel Aulas pour les municipales de 2026 se sont renforcés ce mardi.
Jean-Michel Aulas a assuré devant des notables lyonnais qu’il dirait d’ici à la fin du mois de juin avec qui et comment il comptait mener la bataille des municipales à Lyon en mars 2026. Dans son rétro planning, il avait coché une date importante, à plus d’un titre, le 24 juin. Ce matin là, les sénateurs et députés se réunissaient en commission mixte paritaire pour trouver un terrain d’entente et valider la réforme dite PLM qui fixe à Paris, Lyon et Marseille un scrutin municipal par arrondissements. Dans l’après-midi, l’OL passait son grand oral devant la DNCG avec le spectre d’une relégation administrative en Ligue 2 qui semblait planer un peu moins bas.
Toujours l'inconnue du mode de scrutin
Ce mardi 24 juin, Jean-Michel Aulas a perdu sur tous les tableaux. Les parlementaires n’ont eu besoin que de quelques minutes pour acter leur désaccord sur un nouveau mode de scrutin à Lyon que souhaite d’ailleurs le probable candidat de la droite et du centre. La patate chaude est renvoyée au gouvernement. François Bayrou peut choisir de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale plus favorable à la réforme. Une décision qui ne manquera pas de provoquer la colère de Gérard Larcher et de la majorité LR sénatoriale. Alors que François Bayrou vit de nouveau sous la menace de la censure depuis l’échec du conclave prendra-t-il le risque de se fâcher avec ses alliés LR pour Rachida Dati à Paris et Jean-Michel Aulas à Lyon ? Il semble parti pour prendre le risque du passage en force. "Notre priorité, c'est plus le déroulé de la campagne que le mode de scrutin. Je ne pense pas que ce soit une des motivations de sa candidature. La question actuelle est plus de savoir s’il va réussir à faire un rassemblement du centre-gauche à la droite", assure un membre de Génération Aulas.
La colère des supporters
Les gendarmes financiers du football français, la DNCG, ont mis un peu plus de temps pour faire tomber la foudre sur l’OL. Faute d’avoir pu apporter des garanties financières suffisantes, l’équipe a été reléguée en Ligue 2 pour la prochaine saison. “C’est un choc. Un coup terrible pour tous ceux qui aiment profondément l’Olympique Lyonnais (…) Pendant 36 ans, j’ai veillé à ce que jamais une telle situation ne puisse se produire. J’ai tout donné pour bâtir un club solide, respecté, ambitieux et sain financièrement. Aujourd’hui, c’est la tristesse qui domine. Et une immense incompréhension”, a déclaré Jean-Michel Aulas sur X, quelques minutes seulement après le coup de tonnerre. Une manière pour lui de s’assoir sur le banc des parties civiles à l’heure de comprendre comment l’OL a pu sombrer. Une partie des supporters, sur les réseaux sociaux, place toutefois l’ancien président du club dans le box des accusés en lui reprochant d’avoir vendu au plus offrant et pas au mieux disant ou d’avoir construit le mur de dettes sur lequel l’OL vient de s’échouer. “La colère des gens contre JMA, c’est un truc de fou. Je n’en reviens pas. Mais je ne pense pas que dans l’esprit des Lyonnais la situation de l’OL lui retombera dessus", admet un élu qui le soutient.
Deuxième chance
Depuis des mois, John Textor et son entourage tentent aussi de faire de Jean-Michel Aulas un co-accusé. Ils estiment avoir acheté le club plus que ce qu’il ne valait et en mauvaise santé financière. Les proches du probable candidat aux municipales rappellent régulièrement que la vente de l’OL lui a été imposée par Jérôme Seydoux et l’investisseur chinois IMG qui détenait une part du club. Pour la DNCG comme pour la loi PLM, le train devrait rapidement repasser pour Jean-Michel Aulas. L'OL a fait appel et verra son dossier ré-examiné. Pour le mode de scrutin des municipales lyonnaises, le gouvernement a décidé de contourner le Sénat. D'ici au 11 juillet, les députés, plutôt favorables à la réforme, auront le dernier mot.
Personne ne l'a poussé à vendre aux Chinois (sinon lui-même parce qu'il visait "le marché chinois").
Personne ne l'a poussé à s'associer au milliardaire Seydoux.
Lui seul est responsable de ce marasme vu que c'est lui qui a sur-endetté le club avec la construction de ce 2ème stage géant. Ce n'est pas pour rien que "les remboursements des prêts (garantis par nos impôts à tous car Gérard Collomb et ses copains nous ont mis dedans)", ne commençait que plusieurs années après l'emprunt !
Il comptait sur les "ressources des coupes d'Europe" mais comme l'OL du temps de sa gestion n'a pas gagné de coupe d'Europe (alors qu'il était sûr d'y arriver si le stade était construit, parce que ça devait amener plein d'argent supplémentaire au club pour payer des grandes vedettes),
et bien... PAF.
🙂