En tant que ministre de la ruralité, Michel Mercier (centre) intervient sur la réforme des collectivités territoriales. Pour ce qui concerne Lyon, il a donné son avis personnel au Progrès jeudi 15 octobre : "Je suis favorable à la métropole intégrée compte tenu de la situation propre à Lyon et au Rhône. Ce qui entrainerait une absorption des communes." Mais réformer le mille-feuille administratif français suscite toujours de fortes réticences, surtout lorsque l'on évoque la disparition d'un échelon. L'idée de voir sa ville se fondre dans une métropole lyonnaise est par exemple insupportable aux yeux de Michèle Picard (PCF), maire de Vénissieux : "Non, Vénissieux ne sera jamais le 11ème arrondissement de Lyon !" proclame-t-elle dans un communiqué. Et d'ajouter : "Tout est en place pour museler l’expression populaire : en lieu et place des communes, seront créées des technostructures à l’échelle des agglomérations, à l’image de ce que sont les commissions européennes, à savoir éloignées de la réalité et du quotidien du citoyen." Le débat ne fait que commencer.
Les commentaires sont fermés