Richard Morales, l'homme qui n'a pas d'ennemi

Henry Chabert lui fait du pied ouvertement, convaincu qu'il finira par rejoindre sa liste UMP. Jean-Paul Bret n'exclut rien : "Il a été dans la même majorité que le PS du temps de Chabroux". Et caresse dans le sens du poil : " Les militants du Modem sont assez sympa et plutôt proches de nos idées". Pourtant, rien n'est aussi simple. Aux dernières élections législatives, Moralès avait poussé un bruyant "Tout sauf Chabert" et appelé à voter pour la candidate PS Pascale Crozon. Mais au Conseil municipal de Villeurbanne, il siège comme chef de l'opposition, très critique à l'égard du maire sortant : "Quand on est sectaire comme Jean-Paul Bret, on ne peut pas travailler avec son opposition". Pourtant, rien dans le programme centriste qui ne soit consensuel ou compatible, avec la gauche comme avec la droite : du logement social mieux équilibré par quartier, des constructions HQE, un développement économique appuyé sur les 5400 PME locales pour créer des emplois. Un effort sur la sécurité et la propreté. Une police "Darty" disponible 24h/24. Mais avec qui constituer une majorité ? Moralès compte surfer sur les 20,29 % engrangés par Bayrou et se voit bien en tête au premier tour. Dans ce cas, pas de négociations, il passe en force majoritaire à lui tout seul au second tour. Et dans le cas contraire ? "Je n'exclus rien, ni avec Chabert, ni avec Bret". Personne n'exclut rien. Et réciproquement.

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