L'ancien président du Rhône a été condamné jeudi 26 janvier. © Tim Douet
Jusqu’au 20 novembre, l’ancien sénateur Michel Mercier comparait avec dix autres cadres du MoDem, dont l’ex-ministre François Bayrou, dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du parti de l’époque. © Tim Douet

Michel Mercier, l’ex-président du Rhône, jugé en octobre dans l’affaire des assistants d'eurodéputés MoDem 

L’ex-garde des Sceaux et président du département du Rhône, Michel Mercier, sera de retour devant la justice au mois d’octobre, aux côtés de dix autres personnes dont François Bayrou, dans l'affaire des assistants d'eurodéputés du MoDem. 

Condamné à trois de prison et 500 000 euros d’amende en janvier 2023 pour des emplois parlementaires fictifs octroyés à sa femme et à l’une de ses filles, l’ex-garde des Sceaux et président du conseil départemental du Rhône, Michel Mercier, sera de retour devant la justice à l’automne. Du 16 octobre au 22 novembre, l’ancien sénateur comparaîtra aux côtés de dix autres cadres du MoDem, dont l’ex-ministre François Bayrou, dans l’affaire des assistants d’eurodéputés du parti de l’époque.

Ces anciens cadres du MoDem sont soupçonnés d’avoir utilisé des fonds européens pour embaucher des assistants parlementaires qui auraient finalement travaillé, au moins partiellement, pour leur parti. À ce stade, les juges d’instruction ont fait savoir que ces délits présumés n’avaient pas causé "d'enrichissement personnel des députés ou des cadres du parti", mais qu’ils avaient permis à l’ex-UDF, puis au MoDem qui l’a remplacé, d’alléger sa masse salariale.

Le RN et LFI visés par des enquêtes similaires

Pour mémoire, l’enquête avait débuté en mars 2017 après une dénonciation d’une ancienne élue du Front National, Sophie Montel, au sujet d’emplois fictifs présumés de collaborateurs de dix-neuf de ses collègues de tous bords. Des enquêtes similaires visent également le Rassemblement national et La France insoumise. 

Interrogé par l’AFP mardi, François Bayrou a expliqué : "Il aura fallu six années et demi pour que, après enquête et instruction, la plupart des accusations soient réduites à néant". L’élu qui avait dû démissionner en 2017 de son poste de garde des Sceaux, après les révélations sur cette affaire, espère toujours être lavé de tous soupçons de détournement.

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