Jean-Michel Aulas à la Vogue des marrons à la croix-rousse. (@NC)

Municipales à Lyon : opération com' à la Vogue des marrons pour Jean-Michel Aulas

L'ancien président de l'OL, Jean-Michel Aulas s'est rendu ce mercredi à la Vogue des marrons dans le quartier de la Croix-Rousse.

C'est un exercice auquel il s'était déjà prêté quelques semaines avant son premier meeting de campagne, s'affichant au marché du Point du jour avec l'ancien député de Lyon, Thomas Rudigoz. Jean-Michel Aulas s'est rendu ce mercredi à la Vogue des marrons dans le quartier de la Croix-Rousse, pour une rencontre avec forains et Lyonnais.

Aulas surfe sur sa popularité

Un exercice savamment orchestré par son équipe de communication, dont la maîtrise détonne avec le cafouillage proposé la veille par la gauche, qui n’a pas songé bon d’inviter la presse nationale à son lancement de campagne. Poignées de main, photos avec jeunes et moins jeunes... L'ex-président de l'Olympique Lyonnais, s'il n'est pas encore tout à fait à l'aise dans l'exercice de la petite discussion politique, se prête au jeu avec le sourire. Interpellé, il se contente d'écouter, d'acquiescer, sa popularité faisant le reste.

"Plus que de la popularité", dit-il, les gens attendent de lui qu'il "vienne les aider". Jean-Michel Aulas promet ainsi aux Lyonnais qu'il croise "d'apaiser" une ville qu'il juge "déçue". "Dites pas apaisé, c'est son mot à lui", répond cette Croix-Roussienne très remontée contre le maire sortant Grégory Doucet qu'elle qualifie de "menteur". Le candidat évoquera aussi, avec un forain son envie redonner une vie "heureuse", parce qu'elle "n'est pas faite de confrontations".

"Je suis un peu déçu qu'il y ait de l'agressivité"

Parfois chahutée par les écologistes, au premier rang desquels le maire du 4e arrondissement Rémi Zinck, la Vogue des marrons est un marqueur "d'identité lyonnaise" que le candidat veut incarner. Un évènement populaire, festif, à l'opposé de l'image que certains attribuent à un Grégory Doucet qui n'accueille ni le Tour de France ni les Jeux olympiques. L'ex-président de l'OL n'a d'ailleurs pas manqué d'envoyer des pics à son adversaire, dans un habile exercice d'inversion des rôles qu'il maitrisait déjà dans ses fonctions sportives, accusant Grégory Doucet d'être "sur la défensive", et dans "l'agressivité". Lui-même n'ayant pas eu un mot pour condamner la bâche appelant à marcher sur les Verts apposée sur la façade d'un immeuble il y a deux semaines.

"Je suis un peu déçu qu'il y ait de l'agressivité, nous sommes nous très décontractés", assure-t-il. Sur le fond, Jean-Michel Aulas manie l'art de ne froisser personne en ne disant rien. Pour la vision politique, on repassera. Ou presque. Le candidat a tenu à rappeler qu'il n'était "pas de droite", payant encore son affichage avec Laurent Wauquiez, que ses adversaires ne manquent pas de lui rappeler. Ainsi, questionné sur son éventuel soutien à la candidate des Républicains à la Métropole de Lyon, Véronique Sarselli, l'ex-président de l'OL a indiqué qu'aucun accord n'avait été passé, et qu'un mouvement "Grand Coeur Lyonnais" serait prochainement lancé, pour s'engager dans la bataille des métropolitaines. Lui assure, malgré les nombreuses propositions relevant des compétences métropolitaines, qu'il n'a "pas ambition d'être président".

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