Taha Bouhafs, le candidat investi pour la nouvelle union populaire écologique et sociale dans la 14e circonscription du Rhône (Photo par Julien De Rosa / STR / AFP)

Après la charge de Taha Bouhafs, La France insoumise lui répond et se défend

Suite à la lettre ouverte - plutôt virulente - de Taha Bouhafs demandant des explications sur des accusations de violences sexuelles, La France insoumise n'a pas tardé à se défendre à travers deux pages d'un communiqué. Explications.

La réponse des Insoumis ne s'est pas fait attendre. Seulement quelques heures après la lettre ouverte de Taha Bouhafs qui chargeait le parti de Jean-Luc Mélenchon et particulièrement Clémentine Autain, La France insoumise a également publié un communiqué de presse pour répondre à l'intéressé.

Si plus tôt dans la journée, Taha Bouhafs s'est montré particulièrement virulent à l'encontre de l'organisation politique de Mélenchon, le communiqué de presse de La France insoumise dit ne pas se reconnaître "dans sa version d'une partie des faits". Pour rappel, le 10 mai dernier - avant les élections législatives -  Taha Bouhafs publie un communiqué dans lequel il annonce son retrait du scrutin. "Continuez à vous battre. Pour ma part, j'ai essayé mais je n'y arrive plus", concluait le communiqué. Dans la même semaine, Mediapart révèle l'ouverture d'une enquête interne visant Taha Bouhafs, alors accusé de violences sexuelles. Depuis, silence radio de l'intéressé qui avait donc retiré sa candidature au profit de Idir Boumertit, élu depuis député à l'issue du second tour le 19 mai dernier.

Dans son communiqué publié mardi 5 juillet, le journaliste militant demande alors aux Insoumis une "une procédure juste et équitable où le fondamental principe du contradictoire sera respecté". Selon lui, les accusations sont "infondées" et il ne demande que "pouvoir s'en défendre".

Lire aussi : "J'ignore ce dont on m'accuse", Taha Bouhafs, ex-candidat dans le Rhône, sort du silence et attaque les Insoumis

La réponse de LFI

Seulement quelques heures plus tard, un tweet de Clémentine Autain, largement prise à partie dans la version de Bouhafs, est publié. Deux pages d'un communiqué officiel de La France Insoumise dans lesquelles LFI "entend la démarche" de Bouhafs et "la prend en compte". Plus loin, la famille politique de gauche explique même : "que Taha Bouhafs souhaite pouvoir se défendre, nous le comprenons parfaitement".

Cependant, LFI explique ne pas pouvoir lui "transmettre les informations envoyées à la cellule car nous respectons la volonté d'anonymat des plaignantes". C'est ainsi que Taha Bouhafs ne peut, à ce jour, obtenir de confrontation, lui qui expliquait plus tôt dans la journée ignorer ce dont on l'accusait. Cependant, La France insoumise assure que "dans le respect du contradictoire, Taha Bouhafs pourra être entendu par nos instances". Sur fond d'accusations de violences sexuelles extrêmement graves, la guerre des communiqués n'en finit pas chez les Insoumis.

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