Françoise Grossetête exprime ses réserves vis-à-vis de la nomination de Pierre Moscovici au poste de commissaire européen à l’Économie.
Alors que l'ancien ministre français de l'Économie, Pierre Moscovici, vient d'être confirmé à son nouveau poste de commissaire européen à l'Économie, l'eurodéputée UMP Françoise Grossetête se dit sceptique. Elle affirme toutefois préférer "voir Pierre Moscovici à ce poste, étroitement encadré, plutôt qu'à un autre où il aurait les coudées franches !", misant sur le fait que son travail sera "supervisé par plusieurs vice-présidents" de droite.
"Pierre Moscovici s'est engagé devant nous à faire respecter les règles européennes en matière de dette et de déficit et à ne pas être particulièrement indulgent envers le gouvernement français. Nous y serons extrêmement attentifs, il devra travailler pour l'intérêt général européen", prévient Françoise Grossetête.
Schizophrénie
"La schizophrénie de M. Moscovici, qui s'engage à Bruxelles sur des promesses qu'il n'a pu tenir en France, est tout à fait regrettable. Elle reflète bien cependant le double langage des socialistes français, qui disent une chose à Bruxelles et font exactement le contraire à Paris, tout en se dédouanant de leurs responsabilités sur le dos de l'Union européenne. Ce comportement lamentable est à l'origine de la perte de crédibilité de notre pays sur la scène européenne",regrette la députée. Un vote de confiance à la Commission devrait intervenir le 22 octobre.

"La réforme la plus structurelle pour baisser le déficit est celle des retraites"
C’est plutôt Grossetête qui est schizophrénique. Moscovici est un ami des banksters, tout comme elle. De quoi se plaint-elle. Les deux défendent la même chose : le pouvoir de la finance, contre nous.