Pierre Lesnard, organisateur de l'Ultime montée, une course de vélo dans les Esses de la Croix-Rousse, est l'invité 6 minutes chrono / Lyon Capitale.
Pour la deuxième année, Pierre Lesnard, membre de l'association la Belle orga, organise une course de côte pour cyclistes dans les Esses de la Croix-Rousse, ce dimanche matin. "En étant passionné de sport et de vélo, en ayant vu l'échappée d'Alaphilippe dans le Tour de France il ya quelques années, et le Dauphiné Libéré encore plus lointain. Avec des amis, nous sommes dit qu'il serait intéressant de reproduire ces performances à l'échelle d'un cycliste urbain classique. Nous avons créé l'association La Belle Orga et organisé une course appelée l'ultime montée", explique-t-il.
L'organisateur de la course en décrypte le fonctionnement : "Cette course est accessible à tous, le dénivelé est de 6%, c'est une montée connue de nombreux Croix-Roussiens et Lyonnais. Les départs s'effectuent en groupes de dix-huit ; il y a huit groupes. Ce n'est pas le chrono qui détermine la qualification, mais la position dans le groupe : les neuf premiers à l'arrivée sont qualifiés pour le tour suivant, les neuf derniers sont éliminés".
La retranscription intégrale de l'entretien avec Pierre Lesnard
Bonjour à tous et bienvenue, vous regardez 6 minutes chrono, le rendez-vous quotidien de la rédaction Lyon Capitale. Aujourd'hui nous sommes avec Pierre Lesnard. Vous êtes membre de la Belle Orga, une association qui organise des événements sportifs, et nous vous invitons pour parler de l'événement "l'ultime montée" que vous organisez ce dimanche matin à la Croix-Rousse. Il s'agit d'une montée cycliste, une course dans les est de la Croix-Rousse. D'où vient cette idée ? Pour cette deuxième édition de l'ultime montée, comment avez-vous imaginé cet événement ?
Tout simplement en étant passionné de sport et de vélo, en ayant vu l'échappée d'Alaphilippe dans le Tour de France il ya quelques années, et le Dauphiné Libéré encore plus lointain. Avec des amis, nous sommes dit qu'il serait intéressant de reproduire ces performances à l'échelle d'un cycliste urbain classique. Nous avons créé l'association La Belle Orga et organisé une course appelée l'ultime montée. Pour cette deuxième édition, nous attendons à peu près 150 participants à la montée des Esses à Lyon-Croix-Rousse dimanche prochain.
Où êtes-vous sur les inscriptions ? S'il ya des gens qui souhaitent, après avoir entendu cette émission, participer, est-ce encore possible ?
Malheureusement, c'est complet pour la catégorie hommes, mais il reste quelques places pour les femmes et les juniors. L'an dernier, pour la première édition, les inscriptions s'étaient faites tardivement, cette année les participants s'y sont pris plus tôt. Nous serons donc complets pour les garçons.
Pour vous, c'est plutôt une bonne nouvelle. Pour ceux qui veulent déjà se préparer pour l'an prochain, quel est le principe de la course ? Comment la gagne-t-on ?
Cette course est accessible à tous, le dénivelé est de 6%, c'est une montée connue de nombreux Croix-Roussiens et Lyonnais. Les départs s'effectuent en groupes de dix-huit ; il y a huit groupes. Ce n'est pas le chrono qui détermine la qualification, mais la position dans le groupe : les neuf premiers à l'arrivée sont qualifiés pour le tour suivant, les neuf derniers sont éliminés.
Cela peut être sympa pour les spectateurs : ils peuvent voir un mini peloton dans la dernière ligne droite de la montée DS. L'ambiance peut être agréable.
Oui, dans le dernier virage, il y a souvent les plus belles échappées. L'an dernier, l'engouement et l'ambiance ont surprise ; cette année, nous souhaitons mettre le paquet avec des animateurs et des animations pour mettre à l'honneur les spectateurs venus voir les coureurs.
La course est donc ouverte à tout le monde ; pas besoin d'être un grand sportif, ni de certificat médical ?
Non, la course est accessible au plus grand nombre, pas de certificat médical exigé puisque ce n'est pas une course régie par la Fédération Française de Cyclisme. Il n'y a pas de chronomètre ; le plus jeune à dix ans et le plus âgé près de septante ans. Cette année, nous avons des catégories d'âge pour les groupes de départ. Tout le monde peut effectuer la course dans la limite des places disponibles et se qualifier tour après tour. Le gagnant aura déjà fait quatre montées et sera le premier de la quatrième montée.
Qu'est ce qu'on gagne ? Outre le respect du public et le statut de meilleur grimpeur, les gens viennent-ils pour le classement ou pour le plaisir ?
C'est avant tout un moment convivial. Il s'agit de groupes et de pelotons, donc il y a une ambiance similaire à celle des grandes courses. Il ya de la stratégie : il faut finir dans la première moitié de son groupe. Le concept est assez unique. La récompense est un maillot du partenaire chef de file pour les vainqueurs hommes, femmes et juniors.
Avez-vous en tête de dupliquer ce concept dans d'autres montées emblématiques de Lyon ? Il y a la colline qui travaille, mais aussi la colline qui prend en face, de beaux terrains de jeu.
Nous avons à cœur de développer l'événement dans d'autres montées emblématiques de Lyon, éventuellement Fourvière. Aujourd'hui, nous voulons d'abord confirmer le succès de cette deuxième édition, tant en nombre de participants qu'en expérience. Demain, nous irons vers d'autres montées et peut-être d'autres sports, comme le trail ou la course à pied sur le modèle des 24 heures de la Sarra. Il y a beaucoup de demandes dans ce sens et, étant du secteur événementiel, nous souhaitons proposer dans le tissu associatif lyonnais des événements variés, tant en termes de lieux que de disciplines.
Comment expliquez-vous, en tant qu'organisateur et sportif, l'engouement autour de ces épreuves : vélo, trail... À chaque événement à Lyon, c'est une réussite. Pourquoi selon vous ?
Le phénomène Covid a beaucoup aidé, notamment pour l'essor des sports individuels. Lyon est une ville sportive. Le Run in Lyon fonctionne chaque année ; il ya l'Urban Trail, la Verticale du Thou qui double ses inscriptions d'année en année. Les cours individuels sont de plus en plus médiatisés, il y a eu le phénomène Jeux Olympiques. Ce cocktail fait que nous sommes ravis de proposer cette édition et d'avoir affiché complet une semaine avant l'événement, ce dimanche 28. Plusieurs paramètres entrent en ligne de compte, mais Lyon est une ville sportive et les habitants le montrent bien à travers leur engagement.