Cinq ans après une interpellation controversée près de la gare Laurent Bonnevay, le tribunal correctionnel de Lyon a statué sur les violences présumées commises sur Abdelkader, alors âgé de 14 ans.
Le tribunal correctionnel de Lyon a tranché dans une affaire qui remonte à septembre 2020. Un policier, identifié comme B., était poursuivi pour avoir violenté un adolescent lors d'une soirée de tensions à Villeurbanne, rapporte Le Progrès.
Une soirée qui dégénère
Le 19 septembre 2020 vers 21 heures, un accident impliquant un scooter poursuivi par la police provoque un attroupement près de la gare Laurent Bonnevay. Dans ce climat tendu, Abdelkader, 14 ans, et deux camarades descendent d'un bus en plein nuage de gaz lacrymogène. Cherchant à fuir les émanations, les trois collégiens se réfugient dans un parc proche. C'est là que les forces de l'ordre interviennent.
Le jeune garçon se réveille avec "les dents cassées" et "la bouche gonflée", avant d'être placé 16 heures en garde à vue pour violences sur policier. Le policier B. soutient avoir interpellé l'adolescent en flagrant délit après l'avoir vu lancer un projectile. Il explique que sa bombe lacrymogène s'est brisée accidentellement lors d'un "choc" avec le dos du suspect.
Me Laurent Bohé, défenseur du fonctionnaire, souligne que le dossier avait initialement été classé sans suite par le parquet et la cour d'appel. La procédure n'a repris que via une citation directe de la victime. L'avocat affirme que des témoins, dont un collègue présent sur place, corroborent la version de son client. Le policier a en tout cas été condamné à huit mois de prison avec sursis.
Drole de compte rendu du procès qui ne donne pas les éléments qui ont permis de condamnér le policier...
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