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Affaire Maëlys : rouvrir les enquêtes pour rattraper le temps

Le procureur de la République a annoncé la réouverture de plusieurs cold cases, après la mise en examen de Nordahl Lelandais pour l’assassinat d’Arthur Noyer et la disparition de Maëlys de Araujo. Avec la crainte lancinante que le principal suspect de ces deux affaires soit impliqué dans d’autres. Si la présomption d’innocence invite évidemment à la prudence, on sent pourtant poindre l’inquiétude, et les critiques, quant à l’efficacité de l’institution judiciaire face aux “routards du crime”.

Alors que deux enquêtes sur des disparitions inquiétantes ont récemment été relancées dans la Drôme, Lyon Capitale vous propose de (re)découvrir les lacunes du dispositif français face aux routards du crime, dans ce papier, paru en pleine affaire Maëlys (dans notre mensuel n°774, de février 2018).

La crainte d’un “routard du crime”. Principal suspect dans l’enquête sur la disparition de la petite Maëlys de Araujo, Nordahl Lelandais a été mis en examen le 20 décembre pour l’assassinat du jeune caporal Arthur Noyer, disparu dans la même zone quelques mois plus tôt. Dans la foulée, le procureur de la République de Grenoble, Jean-Yves Coquillat, a annoncé la réouverture de plusieurs enquêtes pour disparition dans tout le quart sud-est du pays. “Les personnes qui ont un proche disparu dans le secteur se disent que, si des vérifications sont faites pour une affaire, pourquoi pas pour d’autres ?” explique Bernard Valézy, le responsable local de l’association Assistance et recherche de personnes disparues (ARPD).

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