Depuis l’album Phoenix et l’énorme Shake the Dope out, les Warlocks, c’est le trip garanti. À vérifier ce jeudi soir au Sonic pour ceux qui ont réservé (le concert affiche aujourd’hui complet).
Parmi les multiples membres intérimaires de l’alors turbulent Brian Jonestown Massacre mené par Anton Newcombe – tout autant impitoyable DRH (à l’époque on pouvait prendre la porte, très battante, du BJM pour une histoire de chaussettes qui traînent) que songwriter de génie –, on compte notamment Bobby Hecksher.
Psychédélisme jonestonien
Si le passage éclair de Hecksher au sein du BJM n’aura guère laissé de traces dans l’histoire du groupe, il aura au moins (outre cette manie de changer d’effectif toutes les cinq minutes, les Warlocks auront compté pas moins de 19 membres dont... Anton Newcombe) infusé dans l’esprit de Bobby une bonne dose de psychédélisme. Et pas allégé, le psychédélisme. D’autant que Hecksher a également fréquenté de près son pape, Timothy Leary.
Concerts dantesques
Les Warlocks (nom qu’ils partagent avec une mythique quoi que méconnue formation californienne des 60s), c’est le trip garanti depuis leur album Phoenix et l’énorme chanson Shake the Dope out qui, faisant l’effet prescrit par son titre, accoucha de concerts dantesques très jonestowniens avec guitaristes multiples et double batterie. La suite fut un genre de montagnes russes combinant insuccès, frustration, folie, échauffourées en studio et bad trips mal transposés.
On est curieux de (re)découvrir les guerriers psyché de Bobby en sortie d’une trilogie discographique chelou (Heavy Deavy Skull Lover, The Mirror Explodes, Skull Worship), hantée par la mort.
