La Féline, Alentour de lune
Article payant

Musique : La Féline, ultramoderne finitude

En addendum de son dernier disque publié en octobre 2019, avant que le monde ne fasse l’expérience de l’auto-cloisonnement, La Féline propose ce mois-ci un EP tracté par une reprise de Pierre Vassiliu, Alentour de Lune. Qui complète admirablement la vision de la chanteuse-philosophe installée à Lyon, sur Vie Future, sorte de dialectique de la mort et de l’amour face à l’effondrement qui vient. S’il n’est déjà là.

Il n’est pas question ici de résumer La Féline au rang de femme de, ni d’ailleurs son écrivain de compagnon à celui de mari de. Mais il est intéressant de constater comment les dernières œuvres de ces deux Lyonnais d’adoption semblent se répondre. Quand l’un proposait de suivre avec le premier tome de son Histoire de la souffrance, Âmes, les destins ravagés de ceux qui la subissent, l’histoire, avant d’en déserter les pages officielles, Agnès Gayraud, alias La Féline, se penche, elle, sur l’envers de ce miroir tendu : le futur, vu ici comme un horizon apocalyptique quand bien même serait-il lent, comme observé avec désenchantement depuis le hublot dans lequel la chanteuse glisse sa tête sur la pochette de ce disque.

Il vous reste 79 % de l'article à lire.
Article réservé à nos abonnés.

Connectez vous si vous êtes abonnés
OU
Abonnez-vous

Suivez-nous
tiktok
d'heure en heure
d'heure en heure
Faire défiler vers le haut