Une alpiniste lyonnaise de 63 ans décède dans l'Himalaya sur les pentes du Kanchenjunga

Une alpiniste lyonnaise est décédée au Népal en tentant l'ascension du Kanchenjunga, le troisième plus haut sommet de la planète (8.586 m), situé dans la chaîne de l'Himalaya, a-t-on appris lundi auprès des organisateurs de l'expédition.

Margareta Morin est morte samedi matin alors qu'elle se trouvait au camp 6 sur la route du sommet, a précisé à l'AFP Yogendra Tamang, de la compagnie Peak 15 Adventure. Professeure de flûte au conservatoire de musique et de danse de Sainte-Foy-lès-Lyon, la Fidésienne avait 63 ans.

"Elle a été victime d'un problème de santé pendant l'ascension, probablement un accident vasculaire cérébral causé par le mal des montagnes", a-t-il ajouté. "Nous n'avons pas pu récupérer son corps en raison de la météo".

Ce décès est le troisième survenu sur les pentes de l'Himalaya depuis l'ouverture de la saison de printemps des ascensions (avril-juin). Un grimpeur autrichien est décédé récemment en redescendant du sommet de l'Ama Dablam et un autre, un Américain, dans l'ascension du Makalu.

Le Népal accueille huit des 10 sommets les plus hauts de la planète, dont l'Everest (8.848 m), qui font l'objet chaque année de tentatives d'ascension toujours plus nombreuses. Les autorités népalaises ont accordé plus d'un milliers de permis d'ascension pour cette saison, dont 75 pour le seul Kanchenjunga.