Le maire de la commune, Sébastien Michel (LR), interdit aux classes du collège Laurent Mourguet l’accès aux infrastructures sportives d’Ecully pendant une semaine.
Les élèves du collège Laurent Mourguet ne pourront pas accéder aux infrastructures sportives d’Ecully, à l'Ouest de Lyon, pendant une semaine. Le maire de la commune, Sébastien Michel (LR), a en effet adressé un courrier à la directrice de l’établissement mardi 10 juin lui notifiant sa décision après une série de dégradations commises durant les créneaux d’occupation par le collège.
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Un premier courrier adressé le 18 avril
Après un premier courrier le 18 avril dernier, le maire indiquait "que si ces actes devaient être amenés à se reproduire je me verrais contraint de suspendre temporairement l'accès aux infrastructures sportives pour les classes du collège. Une décision sans doute injuste pour de nombreux élèves respectueux des règles mais nécessaires pour préserver les bâtiments et limiter les coûteuses réparations que la ville est contrainte de supporter lorsque de tels événements surviennent."
Un courrier "malheureusement et inexplicablement resté sans réponse" de la part de la directrice, toujours selon Sebastien Michel. Il ajoute : "Je ne vous cache pas mon incompréhension face à votre silence et l'absence de communication à la fois aux familles mais aussi au corps enseignant en première ligne face à ces agissements."
Sébastien Michel précise que de nouvelles dégradations auraient été constatées le 3 juin dernier "par les services de la ville après le passage du collège. La photo jointe à ce courrier montre un revêtement sectionné sur plusieurs dizaines de centimètres. Maladresse accidentelle ? Dégradation volontaire ? Négligence ?", s'interroge encore l’édile. Le courrier informe donc la directrice de l’établissement scolaire que son accès aux infrastructures sportives lui sera interdit durant la semaine du 16 juin.
Et le maire de conclure : "Croyez bien que je regrette profondément d'en arriver à cette situation mais elle m'apparaît à la fois comme la seule à même de générer une prise de conscience collective, mais aussi de faire connaître aux élèves ainsi qu'aux personnels enseignants une situation que je ne peux me résoudre de voir continuer à se dégrader."
