Sept hommes jugés à Lyon pour le braquage à 2,8 millions d’euros de la SAAMP

À partir de ce mardi 12 mars, sept hommes sont jugés par la cour d’assises du Rhône pour le braquage, assorti d’une prise d’otages, d’une usine d'affinage de métaux rares. 

Le 28 janvier 2021, il est près de 7 heures du matin lorsqu’un commando de quatre individus encagoulés et lourdement armés pénètre au domicile du directeur de la Société d'affinage et apprêts de métaux précieux (SAAMP), le leader français de l’affinage des métaux précieux installé à Limonest, à l’ouest de Lyon. Son fils et sa petite amie sont embarqués de force à bord d’une fourgonnette, pendant que de son côté il est forcé de se rendre sur son lieu de travail pour en extraire des métaux précieux. 

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Équipé d’un téléphone sur lequel il reçoit des instructions et d’un second avec lequel il doit filmer en direct ses faits et gestes, le patron de la SAAMP arrive aux environs de 7h20 à l’usine, d’où il repartira avec près de 90 kilos de métaux précieux, dont des lingots d'or et d'argent, des bagues, de la grenaille d’or. À bord d’une voiture, il remet peu après le contenu du butin aux braqueurs sur un parking du Mas du Taureau, à Vaulx-en-Velin, en échange de la libération des deux otages. Les voleurs prennent alors la fuite avec butin estimé à 2,8 millions d’euros. 

30 kilos du butin évaporés dans la nature

Cinq des suspects sont finalement arrêtés quelques semaines plus tard, le 15 mars, par les enquêteurs de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Lyon, épaulés par les hommes du GIGN, la force d’intervention de la gendarmerie. Un sixième suspect est interpellé en octobre 2021 et le septième, en fuite pendant plusieurs années a fini par se rendre début 2024.

Leur procès devant la cour d’assises du Rhône s’est ouvert ce mardi 12 mars, en l’absence de l’un des prévenus, selon l'AFP. Il s'agit d'un homme de 46 ans sous contrôle judiciaire et qui ne s'est pas présenté devant les juges. Sur les six accusés présents, quatre sont suspectés d'avoir planifié et mis en oeuvre le vol en bande organisée, quant aux deux autres ils sont poursuivis pour le recel du butin. Un butin dont près de 30 kilos n’ont pas été retrouvés par les enquêteurs. Le procès doit se tenir jusqu’au 19 mars.

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