L’usine Arkema de Pierre-Bénite, au sud de Lyon. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

Risques industriels : en Auvergne-Rhône-Alpes, l'État intensifie les contrôles et sanctionne davantage

Les services de l'État dressent le bilan des contrôles menés en 2024 sur les 5 000 sites industriels surveillés de la région.

La DREAL Auvergne-Rhône-Alpes a publié son bilan 2024 et fixé ses priorités pour 2025. Dans un contexte de transition écologique, l’État assure conjuguer contrôle accru des sites industriels et accompagnement à la réindustrialisation.

Près de 3 000 inspections ont été réalisées en 2024 (+45 % depuis 2018) sur les 5 000 sites classés de la région. Plus de 350 mises en demeure ont été prononcées. L’accidentologie reste stable, sans événement grave recensé. L’année 2025 mettra l’accent sur la gestion des premières heures d’un accident et les risques d’incendie dans les petits entrepôts, souvent moins bien préparés.

Des sanctions plus fréquentes

Les rejets dans l’eau de polluants comme le zinc ou les sulfates continuent de baisser. La qualité de l’air sera une priorité cette année assurent les services de l'État, tout comme la mise en œuvre d’une feuille de route dédiée aux substances perfluorées (PFAS), sujet sensible dans la vallée de la chimie.

Les inondations de 2024 ont révélé la vulnérabilité des sites face aux aléas climatiques. En 2025, l’État prévoit des contrôles sur la prise en compte du risque inondation, tout en animant un groupe de travail sur l’adaptation de l’économie régionale.

Ce renforcement des contrôles s’accompagne d’un soutien à l’industrie : 120 projets ont été autorisés en 2024, avec la promesse d’une réindustrialisation plus propre. Reste à voir si la rigueur affichée se traduira par des changements concrets à long terme.

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