Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, à gauche. (Photo by Thomas COEX / POOL / AFP)

Métropole de Lyon : l’État dissout l’association "Coordination contre le racisme et l’islamophobie"

L’association "Coordination contre le racisme et l’islamophobie", référencée à Sainte-Foy-Lès-Lyon, a été dissoute ce mercredi 20 octobre par le gouvernement, pour appel "à la haine, à la violence et à la discrimination".

Fin septembre, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait annoncé avoir enclenché plusieurs procédures pour fermer des lieux de culte et dissoudre des associations, soupçonnés de propagande de l'islamisme radical. Moins d’un mois plus tard, le premier flic de France a posté un tweet dans lequel il révèle la dissolution de "Coordination contre le racisme et l’islamophobie" (CRI), une association créée il y a douze ans et enregistrée à Sainte-Foy-Lès-Lyon.. 

La décision a été prise par décret lors du Conseil des ministres qui se tenait ce mercredi 20 octobre, au titre que cette association "appelait à la haine, à la violence et à la discrimination". Dans le décret partagé sur les réseaux sociaux par Gérald Darmanin, on peut ainsi lire que le gouvernement estime que l’association "participe activement, en particulier par l’intermédiaire des réseaux sociaux, à cultiver le soupçon d’islamophobie au sein de la société française". Au terme du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a également ajouté que l’association était "à l'origine de haine et de propos antisémites".

L’association dit lutter contre l’islamophobie 

Sur son site, le CRI se présente comme "une initiative qui vise à lutter contre un fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur : l’islamophobie ". Plus loin, l’association poursuit en expliquant être "un outil durable et accessible à toutes les victimes de racisme et toutes les personnes éprises de justice, afin de combattre juridiquement, socialement, culturellement et surtout politiquement ce qui relève aujourd’hui d’un phénomène systémique".

Les dernières dissolutions prononcées en Conseil des ministres datent du 29 septembre. Il s'agissait de la maison d'édition "Nawa", basée en Ariège en raison notamment de la diffusion de "plusieurs ouvrages légitimant le jihad", et de la Ligue de défense noire africaine (LDNA) qualifiée d'organisation "raciste".

Lire aussi : Près de Lyon : une structure du Rhône va fermer pour islamisme radical

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