(Photo by WANG ZHAO / AFP)

Masques jetés dans la nature à Lyon : le coup de gueule des gendarmes

De nombreux masques chirurgicaux jonchent les rues de Lyon, berges ou espaces verts. Une situation que l'on retrouve également dans le département du Rhône.

Si les regards sont tournés vers les crises sanitaires et économiques autour de l'épidémie de coronavirus, une autre couve avec des conséquences à plus longs termes. L'épisode de COVID-19 a marqué le retour du "tout jetable", notamment les masques chirurgicaux.

Fabriqués à partir de matériaux de la famille des thermoplastiques, ces modèles chirurgicaux mettent plus de 400 ans à se décomposer dans la nature. Depuis le début du déconfinement, ils sont parfois jetés directement dans la rue ou la nature. À Lyon, il n'est pas rare de voir des masques dans les caniveaux ou espaces verts. Fin mai, le préfet avait déjà appelé "au civisme et à la responsabilité de chacun pour adopter des gestes responsables et soucieux de la protection de l’environnement", rappelant que ces masques potentiellement contaminés "menacent directement les passants ainsi que les agents de la propreté et de la collecte, qui n’ont jamais cessé leur activité malgré la crise".

Un mois plus tard, la situation est toujours préoccupante, même si les masques se font plus rares sur les visages. C'est au tour des gendarmes du Rhône de pousser un coup de gueule sur les réseaux sociaux : "Tu jettes ton masque dans la nature, ton masque se retrouve alors dans la mer. Le poisson mange ton masque, tu manges le poisson. Tu sais quoi ? Étudie un circuit plus court".

 

Pour l'instant, jeter un masque, un mégot, ou un autre déchet sur la voie publique est passible d'une amende de 68 euros. Le gouvernement souhaite sanctionner ces gestes à hauteur de 135 euros. Cette amende pourrait même grimper à 375 euros, voire 750 euros en fonction des situations.

 

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