Neuf jeunes filles mineures en recours se retrouvent sans hébergement à Lyon depuis la fin des vacances d’été. Le collectif Soutiens Migrants Croix-Rousse alerte sur la situation critique et appelle à des mesures d’urgence.
Avec la fin des dispositifs temporaires liés aux logements mis à disposition par des soutiens solidaires pendant l’été, neuf jeunes filles sont désormais sans solution d’accueil. Pour éviter qu’elles ne se retrouvent à la rue, le collectif Soutiens Migrants Croix-Rousse a financé des nuits en auberge de jeunesse grâce à sa caisse de solidarité, mais les fonds sont limités et ne permettront pas de prolonger cette prise en charge, prévient-il dans un communiqué ce 3 septembre.
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"Ces jeunes filles relèvent du principe de présomption de minorité selon le droit international et devraient, dans ce cadre, être protégées et bénéficier d’une prise en charge" estime le collectif.
Ce dernier, qui héberge déjà 24 autres jeunes filles, demande à la Préfecture du Rhône et à la Métropole de Lyon la création d’une trentaine de places pérennes pour ces jeunes particulièrement vulnérables. La plupart d’entre elles sont également concernées par le droit d’asile. Dans l’attente de solutions durables, le collectif exhorte les institutions à financer leur mise à l’abri en urgence.