David Kimelfeld et Gérard Collomb, à la finale du Bocuse d’Or 2019 © Maxime Jegat / PhotoPQR MaxPPP
David Kimelfeld et Gérard Collomb, à la finale du Bocuse d’Or 2019 © Maxime Jegat / PhotoPQR MaxPPP

Le rendez-vous de la dernière chance entre Kimelfeld et Collomb à Lyon

Ce vendredi en fin d'après-midi, Gérard Collomb et David Kimelfeld doivent se réunir une dernière fois pour tenter de trouver une porte de sortie à leur affrontement qui dure depuis un an pour déterminer qui portera les couleurs d'En Marche au scrutin métropolitain. Ce rendez-vous est donc le dernier arrêt avant la dissidence.

David Kimelfeld s'engage depuis quelques heures sur le sentier de la guerre. Jeudi dans une tribune au Huffington Post, sa menace de partir en dissident n'était plus voilée. Dans la foulée, il a retiré à Fouzyia Bouzerda, présidente du Sytral et soutien acharnée de Gérard Collomb, ses délégations au conseil métropolitain suite à des propos que le président de la métropole a modérément appréciés sur sa vision économique. Ce regain de tension ne laisse pas entrevoir d'issue pacifique au duel que se livrent David Kimelfeld et Gérard Collomb pour porter les couleurs de la République en Marche en mars prochain lors du scrutin métropolitain.

Dernier arrêt avant la dissidence

Mais avant de basculer dans une éventuelle dissidence, David Kimelfeld va participer à un rendez-vous de la dernière chance avec Gérard Collomb. Les deux édiles doivent se rencontrer dans le bureau du maire de Lyon en fin d'après-midi. Cette séance de médiation est la dernière. Une poignée a déjà eu lieu pour des résultats peu probants, comme l'actualité récente vient de le souligner. Les deux hommes cherchent une solution acceptable pour chacun. Le choix de La République en Marche de miser sur Gérard Collomb pour le scrutin métropolitain désigne la Ville de Lyon comme "lot de consolation" pour l'actuel président de la métropole.

Rapport de force

Si par le passé, David Kimelfeld a souvent balayé cette option, il reste ouvert aux discussions. "Il demande des gages sur l'élaboration de ses listes. Gérard Collomb dit qu'il est prêt à faire un geste mais dans le même temps, on apprend qu'il contacte à gauche ou à droite pour faire ses listes", peste un soutien de David Kimelfeld qui encourage son candidat à se lancer avec ou sans investiture LREM. A quelques heures de cette ultime médiation, David Kimelfeld a fait monter la pression. Il a même donné une date d'entrée en campagne : le 16 octobre. L'ancien protégé de Gérard Collomb n'a pas oublié que le langage préféré du maire de Lyon a toujours été le rapport de force.

 

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