L’ARS relance sa campagne de vaccination contre la méningite auprès des jeunes populations de l’Est lyonnais. @WilliamPham

En Auvergne-Rhône-Alpes, augmentation des cas de méningocoque B 

Dans l'Est lyonnais et autour de Chambéry, plusieurs cas d’infection invasive à méningocoque (IIM) B liés à un nouveau variant ont été détectés récemment. Une campagne de vaccination est relancée dans ces secteurs.

Une campagne de vaccination pour lutter contre l'infection invasive à méningocoque (IIM) B, liée à un nouveau variant, est toujours en cours dans l'Est lyonnais et autour de Chambéry, en raison d'une multiplication des cas ces derniers jours chez les plus jeunes.  La vaccination concerne surtout les populations de 16 à 24 ans, davantage ciblées. Au total, 90 communes de l'Est lyonnais sont concernées.

La transmission du méningocoque se fait par un contact rapproché et prolongé avec un malade ou un porteur sain. En général, les méningocoques n’entraînent pas de conséquences particulières, précise l'agence de santé, en nuançant toutefois : "dans certains cas, ils peuvent provoquer des maladies très graves comme les méningites ou les septicémies". La maladie se manifeste le plus souvent par une forte fièvre, une raideur de la nuque et des maux de tête importants fréquemment accompagnés de vomissements.

"Souche toujours active dans le secteur"

"La survenue de cas récents laisse penser que la souche est toujours active dans ce secteur", précise l'ARS (Agence régionale de santé) dans un communiqué. Depuis deux ans, 17 cas de méningites dues au nouveau variant ont été détectées dans l'Est lyonnais, rapporte BFM Lyon. Un taux d'incidence très élevé.

Dans le Rhône, le phénomène concerne plus particulièrement la commune de Pusignan. En Isère, sont touchées les communes de Villette-d'Anthon, Janneyrias, Anthon, Chavanos, Charvieu-Chavagneux, Pont-de-Chéruy, Tignieu-Jameyzieu, Saint-Romain-de-Jalionas et Leyrieu.

Pas assez de personnes vaccinées

"Malgré les actions mises en œuvre par les professionnels de santé et partenaires locaux, la proportion des 16-24 ans s’étant fait vacciner reste insuffisante dans ce secteur, poursuit l'ARS. En effet, depuis août 2022, seuls 15 % des jeunes ciblés ont reçu une première dose". Deux doses sont en effet indispensables pour une vaccination complète.

Dans le cadre de cette campagne, le vaccin fait l’objet d’un remboursement à 100 % (65 % Assurance maladie et 35 % mutuelle) lors de l’achat en pharmacie. Pour les personnes ne disposant pas de mutuelle, le vaccin est délivré gratuitement dans des centres de vaccination ou des officines dont la liste est disponible sur le site de l’ARS.

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