Les actes anti-LGBT ont augmenté de 13% en 2023. © Pavlína Matašovská – Pixabay

Des élus lyonnais se joignent au million d’Européens appelant à interdire les thérapies de conversion 

Un million d’Européens a signé une pétition appelant à interdire les thérapies de conversion contre les personnes LGBTQIA+, dont plusieurs élus lyonnais. 

C’est un seuil symbolique qui a été atteint vendredi 16 mai. Alors que se tient aujourd’hui la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, une pétition, portée par l’association Against Conversion Therapy (ACT), appelant à interdire les thérapies de conversion contre les personnes LGBTQIA+ en Europe a atteint le million de signatures. 

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Plusieurs personnalités politiques lyonnaises ont par ailleurs relayé la pétition sur leurs réseaux. C’est le cas notamment du maire écologiste de Lyon, Grégory Doucet, qui appelle à soutenir "en nombre la fin des thérapies de conversion dans l’Union européenne, pour restituer à chacun la dignité qu’il mérite" ou du président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard. La députée LFI du Rhône, Anaïs Belouassa Cherifi, a elle aussi salué cette grande mobilisation. "La mobilisation paie", a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : "On ne lâche rien : cap sur 1 200 000 signatures pour assurer la validité de la pétition !" 

Le seuil du million de signatures désormais atteint, la Commission européenne doit maintenant répondre à celle-ci, bien que rien ne l’oblige légalement à la transformer en nouvel acte juridique européen. Comme le rappelle l’association ILGA, seulement 8 pays, dont la France, interdisent aujourd'hui les thérapies de conversion en Europe. Ces thérapies prétendent notamment pouvoir modifier l’orientation sexuelle ou le genre d’un individu, assimilant l’homosexualité à une maladie. 

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