Réuni à Lyon, le Conseil de coordination interportuaire et logistique a acté plusieurs orientations majeures pour renforcer la compétitivité du corridor face aux ports étrangers.
Le Conseil de coordination interportuaire et logistique (CCIL) de l’axe Méditerranée-Rhône-Saône s’est tenu lundi à Lyon sous la présidence de la préfète de région, Fabienne Buccio, en présence de Christophe Castaner, président du conseil de surveillance du port de Marseille. Au menu : l’examen des propositions d’Augustin de Romanet, mandaté par le Premier ministre pour repenser la gouvernance de cet axe stratégique.
L’ancien dirigeant du groupe ADP a salué les résultats déjà obtenus en matière de report modal et de politique foncière, rappelant le rôle national de ce corridor, véritable colonne vertébrale de l’économie décarbonée. Pour franchir une nouvelle étape, il propose la création d’un directoire associant État, opérateurs et collectivités, chargé de coordonner l’action entre Paris et les territoires.
Cette nouvelle architecture permettrait aussi de lancer un groupement d’intérêt économique dédié à la stratégie foncière, indispensable pour attirer de nouvelles implantations industrielles. L’ensemble de ces pistes doit désormais être tranché par le président de la République.
